Un site pour les personnes qui se lancent dans le projet d'un potager de balcon minuscule, qui n'y connaissent rien et qui galèrent...sinon ça ne serait pas drôle.
Très contente d'avoir aperçu une dizaine de vers en surface soit le double de d'habitude et un cocon !
Le contexte favorable : il a plu.
Très triste en revanche d'avoir vu mon premier cadavre de vers et une chose bizarre : il avait quelque chose de blanc qui pendait à sa queue (son anus donc), une sorte de "point" blanc, un liquide épais. J'aurais dû le prendre en photo mais je n'ai pas eu le réflexe tant j'étais triste de voir ce petit vers inanimé gisant sur la litière malgré toutes mes tentatives...Snif.
Or j'ai vu un autre vers qui avait cette chose bizarre au bout de la queue, j'ai cherché des explications sur internet mais je n'a rien trouvé. Ce ne sont pas des adultes : ils étaient de taille moyenne. J'espère de tout mon cœur que mes vers ne sont pas malades.
QUI SAIT CE QUE C'EST S'IL-VOUS-PLAÎT ???
Les autres, en tout cas, avaient l'air d'aller très bien. Pour l'instant...
N.B. J'ai aéré et rajouté des pelures de courgettes fraîches bio et des coquilles d'œufs.
Normalement ces vers (Eisenia foetidia) vivent en surface. Le fait de ne jamais les voir en surface est un mauvais signe même si en lisant bien, on voit qu'ils peuvent vivre à 10 centimètres au-dessous de la surface : le cas des miens apparemment. Tous les voir à la surface me rassurerait toutefois énormément.
J'ai décidé de les compter chaque jour, à des heures différentes.
Aujourd'hui donc, le mardi 28 avril 2015, j'en ai compté quatre en surface (la semaine dernière, cinq). Il paraît que si on les voit trop en surface, ça veut dire qu'ils ont très faim. D'un autre côté, si on ne les voit pas du tout en surface en train de bouffer, c'est inquiétant aussi. Je suis persuadée que ce sont les acariens qui ont mangé la banane, pas mes vers.
Tout n'a pas été décomposé (logique avec aussi peu de vers, je me répète mais ça me travaille) : il reste des débris d'oeufs et des morceaux de l'épluchure de banane en décomposition. Ce n'est pas non plus rassurant.
Demain, mercredi, j'aèrerai à mort et enterrerai les acariens qui par ailleurs, sont toujours aussi nombreux mais ne s'activent plus autant qu'avant sur l'épluchure de banane. C'est simple, ils ne bougent plus. Je ne nourrirai pas mes vers (non Mme Laitue, tu ne les nourriras pas) mais j'ai stocké des pelures de courgette bio en attendant dans mon frigo...(déjeuner avec Julien : saumon bio confit avec purée de pommes de terre fraîches bio et donc, poêlée de courgettes bio).
J'ai aperçu un vers avec son clitelium proéminant et ça m'a fait plaisir, ça veut dire qu'il est adulte et qu'il peut faire des choses cochonnes donc se reproduire, si ce n'est déjà fait. Explication :
Qu'est-ce que la «bosse» au milieu du lombric (vers de terre) ?
La bosse est le clitellum, une zone gonflée en forme de selle située au tiers antérieur du corps du lombric. Le clitellum contient les cellules glandulaires sécrétant une matière visqueuse (mucus) servant à former le cocon qui portera les embryons. Si le vers de terre (lombric) à un clitellum, il a atteint sa maturité sexuelle.
« Did you know the human eye can see more shades of green than any other colour, My question for you, is why? », épisode 4 de la saison 1, Fargo.
Réponse : Parce qu'au début de l'humanité, les végétaux ayant précédé l'existence de l'homme sur terre, le vert était la couleur prédominante. L'organe visuel de l'homme s'est donc naturellement développé par rapport aux nuances de vert de la végétation afin de survivre : pour cueillir, chasser et se cacher.
Pourquoi l'œil humain perçoit-il mieux le vert que les autres couleurs ?
03/11/2000
Synthèses additive des couleurs.
C'est un fait, parmi les trois couleurs primaires lumineuses que sont le rouge, le vert et le bleu, notre œil ne les perçoit pas toutes avec une égale acuité. Ainsi l'œil humain distingue préférentiellement d'abord le vert, puis le rouge et enfin le bleu. La combinaison linéaire de ces trois composantes de base permet de percevoir toutes les autres couleurs : c'est la synthèses additive des couleurs.
L'œil est un organe formidablement complexe dont la maturation au cours de l'évolution avait laissé perplexe les biologistes du XVIIIème siècle. On sait maintenant que l'œil primitif jaillit d'une mutation aléatoire qui dota l'épiderme d'une cellule photosensible reliée au système nerveux. Cette mutation génétique donna un avantage certain à l'individu qui en fut doté : elle lui fournit des informations auxquelles ses congénères n'avaient pas accès. Ainsi la sélection naturelle favorisa cette nouvelle adaptation et de cette cellule, un organe entier se forma en de longues étapes. La pression de l'environnement : climat, prédation, recherche de nourriture furent mieux maîtrisées grâce à l'apparition de l'organe visuel, c'est pourquoi cette mutation fut conservée et privilégiée par la sélection naturelle qui est le processus qui vise à doter les espèces des meilleurs atouts leur permettant de se perpétuer.
Les premières formes de vie apparues sur Terre furent des végétaux : les algues océaniques qui tirent l'énergie nécessaire à leur métabolisme de la lumière du Soleil. Cette énergie lumineuse est captée par la chlorophylle qui est un pigment de couleur verte (spectre d'émission) qui absorbe la lumière rouge (spectre d'absorption) du soleil pour la transformer en molécule de stockage de l'énergie (Adénosine Tri-Phosphate). Les organismes chlorophylliens sont très majoritaires sur notre planète et représentent une importante source de nourriture car ils sont à la base de la chaîne alimentaire. Cette omniprésence de la composante verte imposa à l'organe visuel d'être capable de distinguer plus particulièrement les différentes nuances du vert afin d'avoir les meilleurs chances de survie (prédation, cueillette, dissimulation…).
Codage du système RVB (Rouge-Vert-Bleu) dans un format optimisé pour l'oeil humain.
D'ailleurs, cette sensibilité particulière à la couleur verte présente des contraintes dans la représentation numérique des images : les formats de codage des images sur ordinateur doivent permettre de stocker plus d'information sur la composante verte que pour les deux autres couleurs primaires. Cela afin d'avoir un plus grand choix de nuances dans le vert pour assurer une grande fidélité avec la réalité.
J'ai constaté ce phénomène seulement aujourd'hui : les bébés aubergines ont replié leurs feuilles au coucher du soleil (il est 20h30, nous sommes au printemps). Elles semblent vraiment dormir...
Ni une, ni deux, je vais sur internet pour vérifier et je tombe seulement sur ces propos échangés à propos du même constat sur un forum dont je fais le copié-collé d'une internaute :
Bénédicte
Sujet du message:
Posté: Mar 16 Mai 2006 17:17
Maitre des bosquets
Enregistré le: Jeu 16 Fév 2006 1:51
Messages: 6624 Localisation: Tarn
C'est bien ça, le soir elles se referment un peu, pour faire dodo!!
Au début, on se soupçonne d'anthropomorphisme mais après tous les documentaires que j'ai visionnés sur les végétaux...Ça a été prouvé : les plantes dorment aussi. Mais la question c'est : pourquoi pas toutes les plantes ? Pourquoi seules les aubergines ont replié leurs feuilles ?
Bon, en même temps, ce sont les seules qui possèdent trois belles feuilles au 27 avril 2015...Je suis à peu près sûre qu'elles n'avaient jamais fait ça auparavant lorsqu'elles n'avaient que deux feuilles.
Le coucher du soleil est supposé être à entre 20h56 et 21 heures (deuxième vérification sur internet). Malgré tout, il n'y a plus de rayon de soleil depuis un bon moment, suis obligée d'allumer. Même qu'ils ont remis le chauffage dans mon immeuble, je suis actuellement en gilet à capuche. Il fait frisquet.
Hâte d'être à demain matin pour les voir se déplier !
Titre : La force cachée des plantes.
Deuxième partie : "Championnes de la com".
Réalisateur : Volker Arzt.
Conseiller scientifique
: Immanuel Birmelin, biologiste.
Durée : 43 minutes.
Chaîne de diffusion : Arte.
La deuxième partie du documentaire vise à
montrer que les plantes émettent des signaux et communiquent entre elles mais
aussi à d'autres espèces vivantes pour appeler à l'aide.
1) Expérience à New-York : les plantes
émettent des signaux qu'on peut capter de façon électrique. Des étudiants
ont installé des fils sur les plantes qui permettent d'envoyer des messages
pré-enregistrés par portable du style : "J'ai besoin d'eau".
2) Le tabac sauvage du désert de l'Utah :
système de défense par empoisonnement.
Il
diffuse de la nicotine dans ses feuilles pour intoxiquer ses ennemis.
3) Le mimosa pudica et l'anesthésie.
Expérience
en Allemagne : on peut anesthésier les mimosas avec de l'éther comme les
humains.
Les
plantes n'ont pas de cerveau mais utilisent et émettent des signaux électriques.
Elles réagissent à un choc à raison de 20 centimètres à la minute.
4) Les plants de tomates et la musique.
Expérience
en Allemagne par des lycéens : Les plantes n'ont pas d'oreilles mais réagissent
aux ondes sonores : celles qui ont écouté de la musique poussent un peu plus.
Mais les études globales n'ont pas mené à cette conclusion de façon concluante.
En
revanche, les plantes communiquent entre elles.
5) Les haricots de Lima au Mexique et leur
système d'alarme précoce.
Protection
terrestre : ils diffusent du nectar qui attire les fourmis qui vont les
défendre.
Protection
aérienne : ils diffusent des substances (méthyl jasmonate entre autres) qui
attirent des insectes volantes qui pondent des larves meurtrières à l'intérieur
du corps de la chenille qui la dévoreront...
Mais
il s'agit aussi d'une alarme odorante pour les autres plantes
6) Les maïs de Baden Baden en Allemagne et
leur système d'alarme précoce.
Ennemi : la chrysomèle des racines du
maïs qui vient des États-Unis est arrivée en Europe pendant la guerre du Kosovo.
Elle pond ses œufs sous terre et ses larves -véritables fautives- s'enfoncent à
l'intérieur des racines de maïs.
Découverte à l'Université de Neufchâtel en
Suisse : les racines du maïs diffusent une substance chimique volatile : la
caryophyllène qui est un appel à l'aide à des vers qui vont manger les vers.
Problème
majeur : les plantes de maïs modernes sont devenues muettes et n'appellent plus
à l'aide à cause de leur production extensive actuelle. Beaucoup de variétés
ont perdu cette capacité.
CONCLUSION : Les recherches sur les
plantes sont tout à fait d'actualité. Reste à savoir si nous saurons déceler
toute l'amplitude de leur force cachée.
Avis subjectif : comme la première partie, le documentaire est assez décevant. La partie la plus intéressante est la dernière sur le mode de communication des maïs, la découverte très récente des chercheurs suisses.
3) Le système
de défense le plus efficace du monde végétal : les acacias.
Ses épines creuses servent de lieu de nidification à
des fourmis, ses futurs gardes du corps. (Plage de Zicatela, Nouveau-Mexique).
L'acacia nourrit aussi les fourmis par des capsules
orange et leur donne à boire par du nectar (sucre spécial, plus facile à
digérer par les fourmis que n'importe quelle autre source de sucre).
Le gîte et le couvert sont offerts par l'acacia aux
fourmis en échange d'une protection 24h/24.
Amis : fourmis qui piquent les ennemis.
Ennemis : tous les autres.
4) Les plantes
ont des rapports sexuels elles aussi...à distance grâce à des messagers (les
insectes pollinisateurs) pour qui elles construisent des pistes d'atterrissage
attractives.
Grains de pollen = spermatozoïdes mâles.
Stigmate femelle = recueille le pollen.
Cas d'une
stratégie particulière de reproduction : l'arum titan ("Pénis de Titan").
Sa partie centrale s'appelle le spadice, elle retient
prisonniers des insectes jusqu'à ce qu'ils soient pleins de pollen.
Un autre arum titan pue très fort (odeur de
pourriture) pour attirer les pollinisateurs (ex-prisonniers) qui vont la
féconder.
5) Les plantes livrent aussi des combats pour assurer
leur descendance. Combat de grains de
pollen. Comme les spermatozoïdes, ils doivent atteindre l'ovule. Ils ont un fin
tube qui pousse sur chaque grain de pollen qui avance jusqu'à l'ovule. Le
premier qui l'atteint a gagné : le seul à pouvoir se reproduire.
Cas particuliers de plusieurs
plantes qui projettent voire catapultent leurs graines au moindre choc, ne
serait-ce qu'une goutte d'eau.
Le concombre sauvage est un
cas impressionnant : il projette les graines et la sève à 10 mètres.
Je me suis renseignée : il
n'est hélas pas comestible, on peut acheter les graines...au Canada.
Conclusion : Face au jeu de la vie, les plantes s'en sortent bien
et sont loin d'avoir abattu toutes leurs cartes.
Avis
subjectif : moins bien que les deux
autres documentaires. Trop catalogue d'observations, pas assez de recherches
scientifiques actuelles mises en avant. La seule chose que je ne savais pas et que je suis contente d'avoir appris, c'est cette histoire de tube que possède chaque grain de pollen qui bouge (!) et fera la course avec les autres comme un spermatozoïde. On en revient à la théorie de la sélection naturelle de Darwin, qu'on le veuille ou non. La Nature met en scène une compétition perpétuelle et cruelle, elle n'a rien de tendre et gentil. Que les plus forts survivent et assurent la reproduction est la réalité de la Nature. Horrible constat mais constat quand même.
La tendance actuelle dans le monde de l'éducation, c'est de juger ce message comme négatif et décourageant donc de vouloir nous démarquer des animaux (et donc des végétaux) par plus d'humanité en supprimant toute tentative de compétition (les classements sont abolis désormais par exemple).
MOI AUSSI je trouve que notre monde (humain, animal, végétal) est d'une violence innommable mais faire croire aux enfants et aux jeunes en général qu'on peut tous "réussir" SANS FAIRE D'EFFORTS, qu'on est tous égaux SANS EFFORTS, c'est de la démagogie absolue que je trouve également cruelle, voire pire, par sa bienveillance APPARENTE. Se prendre une claque dans la gueule violemment tôt ou tard par la réalité parce qu'on n'y était pas préparé, ce n'est pas gentil non plus, ce n'est pas très humaniste, je trouve.
La chanson du moment qui cartonne chez mes pré-ados de 12 ans (en sixième) et contredit mes propos de vieille conne rétrograde et conservatrice (puisque ce gars se fait un max de fric sur eux en leur faisant passer le message qu'ils rêvent tous d'entendre : l'école on s'en bat les couilles, on deviendra tous chanteur de rap pété de thune un jour et on les niquera tous, ces cons de profs qui disaient qu'on n'arriverait à rien avec un tel comportement face au travail) :
Madame Laitue Pavoshko qui adore l'intervention du jeune comique dans le clip cependant. Très drôle.
L'espèce
végétale existe sur terre depuis plus longtemps que l'homme.
1) LA PHOTOSYNTHÈSE.
Les
plantes savent capter l'énergie solaire (en la transformant en molécule de
sucre, autrement dit de l'énergie) elles-mêmes par la photosynthèse : pas nous.
Exemple
: les algues, premiers organismes végétaux à avoir fait leur apparition sur
terre.
100.000
espèces de diatomées (micro-algues).
Sans
la photosynthèse des plantes, pas assez d'oxygène sur terre, donc pas d'hommes.
La
plante capte un rayon de soleil en une "femtoseconde" : 10 puissance moins
15 seconde (très rapide).
2) LA DÉPOLLUTION DE L'EAU.
Les
plantes peuvent dépolluer l'eau elles-mêmes : pas nous.
Exemple
: les jacinthes d'eau.
3) LA DÉPOLLUTION DE L'AIR.
Les
plantes peuvent dépolluer l'air elles-mêmes : pas nous.
Exemple
: les tournesols pour dépolluer le sol suite aux catastrophes nucléaires au Japon.
Exemple
2 : L'expérience de la Nasa "Bio home", structure entièrement
synthétique, les hommes avaient des problèmes respiratoires, après installation
de plante dépolluantes : ces symptômes disparurent.
Scientifique de référence : Bill
Wolverton, docteur en philosophie spécialisé dans l'ingénierie environnemental ayant
travaillé pour la NASA. Son parcours :
Doctor of Philosophy - Environmental Engineering (1978)
Création
de 10 milliards de tonnes de bois dans le monde par an.
99%
du bois sont fabriqués à partir de l'eau,de l'air et de l'énergie solaire.
Bois
= cellulose + "lignine" - substance dont la force est similaire au
béton armé que l'on obtient à partir de 1500 degrés. Nous ne savons pas comment
elle fait : secret invisible des arbres.
Facteur
invisible : l'influence gravitationnelle de la lune.
Il a
été prouvé que la pleine lune a une influence sur la croissance des végétaux
donc le bois.
On
parle de "rythme lunaire". "Il n'y a pas de vie sans
rythme", "Chaque expression de la vie est liée au rythme" dit le
scientifique qui compare le rythme lunaire aux battements de cœur. Mais oui.
Scientifique de référence : Ernst
Züchter, ingénieur du bois suisse, Université de Berne.
5) POUVOIR CONTRE LES FORCES GRAVITATIONNELLES.
Des
chercheurs ont semé des pommes de terre dans l'espace : elles poussent plus
vite que sur terre.
Exemple
: une pomme de terre pousse en 105 jours. Dans l'espace : en 85 jours.
6) L'INVENTION DE GRATTE-CIELS ET LEUR PARE-FEU
NATUREL.
Exemple
: les séquoias de Californie et géants de la Sierra Nevada, habitants de la
région depuis des millions d'années.
Le
plus grand séquoia fait 115 mètres, plus grand que la statue de la Liberté,
l'équivalent d'un immeuble de 30 étages.
Il
s'hydrate durant la saison chaude avec le
brouillard grâce aux multiples stomates de ses feuilles (sorte de
petites bouches) et ses millions d'aiguilles de pin.
Écorce
: pare-feu naturel. Base très solide, pas le haut, car seule la base peut être
attaquée.
À
partir d'une dizaine de mètres de haut, l'écorce fait à peine 3 centimètres
d'épaisseur.
Malgré
leur cuirasse, c'est une espèce menacée par l'homme à cause de son intervention lors des
feux de forêts (naturels, provoqués par la foudre) : en les éteignant, il créé des incendies de forte intensité.
Or
ce sont les incendies de faible intensité qui jouent un rôle dans la
reproduction des séquoias...
Environ
200 graines (aussi petites que des flocons d'avoine), dans chaque cône de
séquoia X 9000 cônes viables par arbre = 180.000 graines qui ont besoin d'un
sol fertile dans un rayon de 3 centimètres. Les graines sont petites et ont donc peu
de nutriments : cela leur épargne l'attaque d'insectes.
Le
feu a pour rôle de nettoyer la forêt et de rendre la terre fertile. Leur chaleur s'élève au-dessus
de la canopée : c'est le signal de la nature pour que les séquoias (et autres végétaux) relâchent leurs milliers de
graines.
Stratégie de survie : leur nombre et leur longévité.
Diamètre
d'une souche : 7-8 mètres de diamètre.
Le
plus gros séquoia pèse 2100 tonnes = 30.000 êtres humains.
Durée de vie : 3000 ans...
Scientifique de référence : Wayne
Harrisson, ingénieur écologue américain.
7) LA LUTTE CONTRE LE VIEILLISSEMENT
CELLULAIRE.
Exemple : les pins de Bristlecone des
White Mountains en Californie.
3500
d'altitude. Doyens du monde végétal : 5000
ans...poussent de 2,5 centimètres par siècle.
2
ans pour qu'une pomme de pin mûrisse et une sur deux sera viable.
Environnement
stérile : aucune menace. Pas d'agent pathogène. Air raréfié. Sol sec.
Il
gèle presque chaque nuit y compris durant le court été qui dure 6 semaines.
Secret
invisible de leur longévité dans leurs gènes.
Scientifique de référence : Dr David
Neale, généticien américain, Université de Californie.
Ou
secret de leur longévité sous terre : leur système racinaire ?
Exemple : le peuplier tremble (populus tremula) serait le plus étendu des
organismes vivants.
Course
à celui (des scientifiques) qui trouvera le plus vieux...estimation : 80.000
ans.
Au
niveau génétique, ce sont des clones, ils ne sont pas distincts.
Mais le végétal apparu le plus récemment
sur terre serait le pétunia.
Expérience
: Création d'un plantimal artificiel en injectant de l'ADN humain dans l'ADN de pétunia. Conséquence : apparition de veines rouges sur les
feuilles des plantes issues de l'ADN de l'artiste...Eduardo Kac, italien. Son but : prouver que les plantes et les humains ont quelque chose en
commun donc que nous sommes tous connectés.
8) UN ANIMAL QUI SE COMPORTE COMME UN VÉGÉTAL : UNE LIMACE DE MER.
"Plantimal" naturel : Elysia
Clarkii, mi-plante, mi-animal, limace de mer, seule espèce animale qui fait de
la photosynthèse pour survivre lorsqu'elle ne trouve pas d'algues pour se
nourrir (jusqu'à quatre mois sans manger).
Elysia
Chlorotica, autre espèce plantimale encore plus performante : peut survivre un
an sans manger uniquement grâce à la photosynthèse.
Scientifique de référence : Sydney
Pierce, biologiste américain de l'Université de Floride du Sud.
L'homme
n'est qu'aux balbutiements de la photosynthèse avec leurs panneaux solaires
alors que les limaces ont cette capacité de le faire à partir de leurs propres
cellules.
CONCLUSION
La science repousse sans cesse les
frontières que nous avons dressées entre le monde végétal et animal. Notre
monde. La vie est un immense réseau. Tout est lié.
À propos du réalisateur français,
Thierry Berrod :
L'utilisation initiale de cette locution adverbiale (apparue
sous cette forme au début du XIXe siècle) ne se faisait que pour des personnes
couchées avec les pieds de l'une près de la tête de l'autre et inversement. Par extension, elle s'est ensuite appliquée
également aux objets posés parallèlement et inversés. Les premières versions de cette locution datent
du XVIe siècle où on trouvait aussi bien "à béchevet", qui voulait
dire "à double tête", que "teste à teste beschevel", un jeu
de Gargantua. Béchevet (ou beschevel) est construit à partir
de 'bes' (deux) venu du latin 'bis' que l'on utilise toujours, et de 'chevet'
venu du latin 'capitium' lui-même venu de 'caput' qui désignait la tête.
Enbiologie, la canopée est la partie aérienne
d'une communauté végétaleou
le sommet d'une culture, formé par les couronnes végétalesavec
des arbres émergents et des arbres d'ombrage. Pour lesforêts, la canopée se réfère à la couche
supérieure ou la zone d'habitat, formée par la cime des arbresmatureset
y compris d'autres organismesbiologiques: épiphytes, lianes, animauxarboricoles, etc.
Enbotanique, la canopée
qualifie lastratesupérieure
d'uneforêtfermée
abritant la majeure partie des organismes de la forêt.
Parfois, le terme couvert est utilisé en synonyme de canopée pour désigner l'étendue
de la couche externe defeuillesd'un
arbre individuel ou d'un groupe d'arbres. Les arbres d'ombrage ont normalement
un couvert dense qui bloque lalumièreà
partir de plantes inférieures.
Les arbres dominants de la canopée et co-dominants forment une couche inégale.
Les arbres de la canopée sont capables dephotosynthèserelativement rapidement en raison de
la lumière abondante, ils prennent en charge la majorité de laproductivité primairedans lesforêts. La canopée offre une protection contre
les vents forts et les tempêtes, tout en interceptant la lumière du soleil et
desprécipitations,
conduisant à une végétation relativement clairsemée en sous-couche.
Les couverts forestiers sont lebiotopede
lafloreet
lafaunequi
ne se retrouve pas dans d'autres couches uniques des forêts. Le point terrestre
le plus élevé de la biodiversité réside dans la canopée des forêts tropicales.
De nombreux animaux de la forêt tropicale ont évolué pour vivre uniquement dans
la canopée, et ne jamais toucher le sol.
La verrière d'une forêt tropicale est généralement d'environ 10 m d'épaisseur,
et intercepte environ 95% de la lumière du soleil. La canopée est en-dessous de
la couche émergente, une couche clairsemée de très grands arbres, généralement
un ou deux parhectare. Avec uneabondanced'eau de pluieet unetempératureidéale à proximité dans les forêts tropicales,
la lumière et les nutrimentssont deux facteurs qui limitent la
croissance des arbres du sou-étage à la canopée.
Dans la permaculture et le jardinage communautaire, la canopée est la plus
haute des sept couches.