mercredi 30 septembre 2015

STADE ROUGE-ORANGÉ POUR LA STARLETTE ET ÉVOLUTION DU HARICOT INDIGO.

La Starlette commence à rougir depuis deux ou trois jours.
(A priori Gardener's delight mais peut-être Miel du Mexique).
Je voudrais la récolter samedi : il fera 24 degrés, en espérant qu'il ne soit pas trop tard.

Le bébé Blue berries Indigo du Compliqué a grandi : il n'est plus en forme de haricot 
mais toujours aussi peu gros.

Post-note : en plus du deuxième minuscule, je viens de découvrir vers 18 heures, 
TROIS  petites boules vertes minuscules !
Sur cette photo, on voit bien la tige MAUVE typique
d'une Blue Berries Indigo. J'adore.


Je n'ai pas pris la troisième boule qui m'a échappé mais il y en a bien TROIS
et ça me fait super plaisir !

ET TOUT CE QUI RESTE DÉSESPÉRÉMENT BIEN VERT :

Ces poires jaunes deviendront-elles un jour...jaunes ?

À part ça, le Bourdon poilu qui a cinq tomates vertes (deux grandes, deux petites et une grosse moche), se meurt ; Clochettes qui a trois tomates vertes (deux grandes et une petite), se meurt et le Simpliste qui a quatre tomates vertes (deux moyennes et deux petites) n'est pas au mieux de sa forme et comme tout ceci n'est pas beau à voir, je ne les ai pas pris en photos, ça me déprime trop. Enfin, juste les tomates :

Clochettes, espèce qui ne correspond à aucun de mes achats ou cadeaux, ce qui est perturbant.
Ses tomates vertes ont légèrement grossi : avant, elles ne se touchaient pas du tout.

Le Bourdon poilu, Gregory Altaï.
Ses tomates ne grossissent pas malgré la température plus élevée derrière la fenêtre...

Le dernier-né du Simpliste (Gregory Altaï aussi) a clairement grossi.
Je n'ai pas réussi à prendre sa grande sœur, l'angle étant défavorable.

Et je viens de remarquer ce soir que deux fleurs avaient l'air d'être fécondées...
Plus tard : je confirme que oui et il y en a même une troisième.

Je les ai mis tous les trois derrière ma fenêtre à l'intérieur de mon studio mais je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose, entre autres parce que je fume beaucoup. Il me faudrait des plantes dépolluantes.

Quand je vois que des tas de personnes arrivent à faire pousser des tomates sans rien faire, je me dis que je ferai beaucoup mieux l'année prochaine : j'arroserai beaucoup moins afin que les racines se développent mieux.

Je n'arrive pas à me résoudre à les voir mourir l'une après l'autre. Ça va être dur à vivre. Logiquement, le Compliqué devrait être le dernier à mourir car vivrait jusqu'en octobre.

L'année prochaine, je prendrai de nouveau 1) une Gregory Altaï mais aussi 2) une Noire de Crimée  3) une Cornue des Andes dont on plébiscite le goût, 4) une Rose de Berne parce qu'elle est peu sensible au Mildiou, plébiscitée aussi, et en ce qui concerne les tomates cerise, de nouveau 5) une Miel du Mexique ou une Gardener's Delight 6) une Blue Berries indigo et 7) une Poire Jaune.

J'ai deux grands rouch pouches : ils seront pour l'un pour une Gregory Altaï, l'autre pour une Noire de Crimée et il me restera 5 rouch pouches moyens pour les 5 autres.
Quant à mes piments, je pourrai essayer 6 variétés dont le Piment Pénis et le Piment Gorria dans mes 6 boîtes de conserve. Ils pousseront à l'intérieur, derrière mon canapé.

lundi 28 septembre 2015

AUTOMNE : BOUILLON DÉTOX DE VERT DE POIREAU.

Il paraît que c'est bon pour la santé...

Ingrédients pour 2 portions :
- Le reste de vos feuilles de poireaux (= tout le vert que vous mettez à la poubelle d'habitude).
- 2 pommes de terre (petites ou moyennes selon votre faim).
- Sel, poivre.
Facultatif : un cube de bouillon de poulet, crème fraîche, emmenthal râpé, etc.

Recette :
1) Démarrage à froid : mettre les feuilles vertes grossièrement coupées dans une casserole avec les pommes de terre pelées.
2) Faire bouillir 15 minutes.
3) Mixer.
4) Saler, poivrer, goûter.

Bon appétit !

Verdict : c'était bon mais ce n'est pas délicieux. Parfait pour faire la diète après un repas riche. La prochaine fois, je rajoute un oignon pour donner plus de goût à la soupe (j'avais mis un cube de bouillon de poulet bio mais seulement la moitié : j'aurais dû le mettre en entier).

Autre recette nettement plus alléchante mais beaucoup plus riche :

dimanche 27 septembre 2015

AUTOMNE : POIREAUX NOUVEAUX BIO-VINAIGRETTE AUX ŒUFS ET PERSIL FRAIS BIO.

Fondants à souhait les poireaux nouveaux, un régal !

Ingrédients pour 2 personnes :
- 8 ou 10 poireaux nouveaux.
- 2 œufs durs (mais 9 mn au lieu de 10).
- Persil ou cerfeuil.
- Sel, poivre.
- Vinaigrette à votre convenance (pour moi, à la moutarde, au vinaigre blanc ou au jus de citron, à l'huile d'olive).

Recette :
1) Faire bouillir les blancs de poireaux nouveaux 20 minutes top chrono.
2) Émiettez les œufs durs.
3) Mettre la vinaigrette.
4) Parsemez de persil ou cerfeuil frais.

Conseil :
Ne jetez pas l'eau de cuisson des poireaux. Donnez-la à vos plantes comme moi ou si vous n'en avez pas faites un bouillon avec. Idem pour les feuilles vertes restantes (à la japonaise, ça serait une omelette au vert de poireau, poulet et sauce soja, recette de Kaori de la Cité internationale, souvenir délicieux de Bréhat). 

Source :
http://www.cuisine-libre.fr/bouillon-de-poireaux

LOMBRICOMPOSTEUR : MON PREMIER LITRE DE THÉ DE VERS (OU LOMBRITHÉ).

Tada ! Mon premier litre de thé de vers.
Ce thé contient essentiellement des nutriments issus de courge spaghetti, tiges de chou kale et concombres bio,
avec des traces de : poivrons, aubergines, tomates, melons, avocats bio 
et figuiers de barbarie non bio.
Le destinataire de cette première bouteille fut le Simpliste 
dont les feuilles ramollissaient : quatre heure et demie plus tard, il ne va pas mieux, je suis déçue.
Je me demande où j'ai merdé. J'ai bien dilué à un dixième pourtant et même un peu plus.

Après deux jours et demi, j'ai récolté de quoi faire deux bouteilles de lombrithé. Et ce, malgré de nombreux millilitres perdus parce que le robinet du lombricomposteur de Verslaterre est très mal conçu et que j'ai été contrainte de mettre le bocal de façon bancale entre le lombricomposteur et le sol.

Je note que c'est parce que je n'avais mis aucune matière carbonée dans la partie "déchets organiques" que j'ai pu en obtenir mais cela a l'inconvénient d'attirer de nombreux moucherons. J'ai donc déclaré forfait contre eux et Monsieur Ratatouille s'est dévoué pour découper la moitié d'une boîte d'œufs pour y remédier et saupoudrer le tout de deux capsules biodégradables de marc de café (que je récupère quotidiennement de mon propre café fait en salle des profs). Il y a moins de moucherons désormais mais le débit a diminué de moitié : au lieu d'une gouttelette toutes les minutes, c'est une gouttelettes toutes les deux minutes exactement.

Nous avons récolté à la petite cuillère une centaine de cocons en une heure à peu près à deux (éreintant !) dans la partie du compost et les avons déplacés dans la partie déchets organiques afin de pouvoir rempoter avec un peu de lombricompost Le Bourdon poilu qui est le plant de tomates le plus chargé (6 tomates) et le plus effeuillé par ma faute. Je ne veux même pas imaginer le nombre de cocons qui nous ont échappé. J'en ai aperçu un par hasard rien qu'en rempotant, j'ai fermé les yeux sur le reste.

Bref, Le Bourdon est un Gregory Altaï qui aurait dû pousser dans un pot beaucoup plus grand dès le début mais je ne savais pas qu'il en était un, à l'instar du Simpliste. Je n'avais pas assez de terre hélas, même en rajoutant tout le fumier de la forêt de Montmorency pour combler le vide autour du pied du Bourdon (que j'ai réussi à déterrer d'un seul coup sans aucun problème : j'aurais dû prendre une photo mais il fallait faire vite, j'ai bien vu que ses racines étaient partout en tout cas et ça m'a fait plaisir, même si...elles n'étaient pas abondantes comme celles d'un pied en bonne santé). J'ai bien peur que le fumier ne brûle ses racines mais bon, au 27 septembre, il n'y a plus rien à espérer. Nicolas Thirard, producteur bio de la Ruche qui dit oui, est déjà en train de vendre ses chutneys de tomates vertes en déclarant que la saison est finie. Déprimant.

Nous avons ensuite ajouté au lombricomposteur des pelures de pommes reinette bio, deux œufs broyés (tarte aux pommes et à la rhubarbe) ainsi que du blanc de poireau noirci (poireaux nouveaux vinaigrette) qui se sont ajoutés à des champignons Enoki (de Corée, sans pesticides*), un concombre pourri (un concombre perdu non consommé) et enfin du vieux chou kale jauni de la semaine dernière = 200 grammes minimum. Demain, je rajoute le persil mort (aucun danger, j'ai vérifié) et deux coquilles d'œufs en plus (qui ont parsemé les poireaux vinaigrette).

Post-note du jeudi 1er octobre : ils ont commencé à avoir faim de nouveau, soit 4 jours plus tard alors je leur ai donné l'équivalent d'un bocal de 500 grammes : encore du vieux chou kale (qui pue à mort et attire les moucherons) que j'ai mis sous de la salade verte fanée (mon gâchis hebdomadaire). Plus aucune goutte de jus depuis que j'ai rajouté des matières carbonées. Snif.

Sourcehttp://greencokr.cafe24.com/eng/enoki-mushroom.htm

Enfin, j'ai raté le grand événement d'Alternativa à Paris, Place de la République, à deux pas de chez moi...Quand je pense que je voulais être bénévole : j'ai totalement zappé l'événement.

REINE-CLAUDE NE FAIT PLUS SA TOILE DEPUIS QUELQUES JOURS...INQUIÉTANT.

Rien à voir : je suis très triste car Reine-Claude a disparu. Je me demande si ce n'est pas parce que j'ai trop arrosé le pot où elle se réfugie. J'espère ne pas l'avoir noyée au moins...Snif...Ouf ! Je viens de la voir planquée à son abri habituel, seule cause possible : le froid. 
J'espère qu'elle va sortir de nouveau que je puisse vous montrer à quel point elle a grandi, c'est une vraie femme-araignée maintenant. J'espère qu'elle ne va pas mourir bientôt, elle aussi...
Sa durée de vie est d'un an et elle devrait mourir au début de l'hiver après avoir laissé un cocon de soie rempli d'œufs dans une fente qui écloront en mai. Son heure n'est donc pas encore venue normalement. Alors pourquoi ne tisse-t-elle plus sa toile ? Que se passe-t-il ? Qu'est-ce qu'elle a ?

Reine-Claude ne tisse plus sa toile quotidiennement. Elle reste planquée là.
Parfois, elle pend à peine. Serait-elle en dépression ? En dépression saisonnière ?
Je ne sais pas mais je m'inquiète vraiment pour elle, ma petite chérie.

Remarque : la photo a été prise quelques jours plus tard, le mercredi 30 septembre.

Source :

samedi 26 septembre 2015

LE FEUILLU : STADE ORANGÉ POUR L'UNE DE SON TRIO, LA STARLETTE.

Si le Feuillu était une Miel du Mexique, ce serait super parce que c'est une variété tardive qui produit jusqu'en octobre alors que Gardener's delight est une variété qui produit jusqu'en septembre.
L'élément qui me permet d'espérer : ses fruits semblent très petits or une Gardener's delight pèse entre 20 et 30 grammes tandis qu'une Miel du Mexique, entre 15 et 20 grammes.
Il y a de l'espoir. C'est juste que mes plants les plus vigoureux identifiés étaient des Gardener's delight et que mes Miel du Mexique venaient en deuxième position. Suspense...
Note : la Starlette a atteint le stade jaune autour de Mercredi, il y a quatre jours. 

Le Compliqué a bien un deuxième bourgeon de tomate mais qui a beaucoup de mal à s'épanouir,
comme sa plante mère et comme sa sœur haricot. C'est ce petit bourgeon ridicule qui est pourtant l'aîné et qui a mis des siècles à pointer le bout de son nez.
Il me faut absolument du lombricompost et du potassium, le souci c'est que je vais privilégier les plus gros fruits et que mon Blue berries Indigo va en bénéficier en dernier.
Il se contentera donc de marc de café en attendant...

Le Bourdon poilu à côté d'un bébé tomate verte qui a le même problème que lui : les crevasses brunes. Je ne sais pas ce que c'est mais c'est inesthétique et ça fait mal au cœur, c'est comme un bébé avec une tache de naissance. 

Duo 1 avec pissenlit.
Heureusement, ses sœurs ne sont pas touchées par cette maladie.

 Duo 2 sans pissenlit.
Je ne remarque aucune évolution en une semaine : il faisait froid.
Aujourd'hui, elles bénéficieront au moins pendant quatre heures (au lieu du double nécessaire)
d'une température comprise entre 18 et 19 degrés. Soupir.

Le Simpliste a aussi un bébé tomate, en bonne santé mais difforme : plus gros d'un côté. 


vendredi 25 septembre 2015

PÉPÉ NINIS DORMIRA DORÉNAVANT TOUS LES SOIRS À L'INTÉRIEUR DE LA MAISON.

J'avais hésité à le faire il y a une semaine mais maintenant, c'est décidé : Pépé Ninis dormira dorénavant tous les soirs à l'intérieur de la maison.

La photo est pourrie mais Pépé Ninis est au chaud de façon effective
et il peut respirer avec l'air qui passe par la porte.

J'en ai profité pour mesurer son plus gros piment : il fait 4 centimètres (je ne l'ai pas vu grandir) et le plus petit fait 1 centimètre. Un piment Pénis adulte mesure entre 8 et 10 centimètres.

Source (merci à son auteur) : http://www.fredobio-asso.org/article/149/piments-et-poivrons

"Production de semences:
Les fleurs de piments sont un peu délicates quant aux fluctuation de température. La mise à fruit optimum se manifeste lorsque les températures durant la nuit se situent entre 12 et 16 °C.
Cependant, si durant le reste de l'été, les températures durant la nuit ne sont pas plus élevées, les piments vont contenir peu de semences ou pas du tout.
Le manque de semence influe de façon importante sur la taille des fruits. En effet, en se développant, les semences libèrent une hormone, l'auxine, qui favorise la croissance harmonieuse des fruits. Peu de graines signifie peu d'auxine et donc des fruits de petite taille et souvent mal formés. La température idéale, durant la nuit, pour une belle formation de fruits semble se situer entre 17 et 21 °C."

"Les racines de piments sont relativement sensible à la température du sol: leur croissance stoppe lorsque la température du sol est trop élevée (autour de 29°) ou bien trop basse (autour de 10 °). Il est conseillé d'utiliser un mulch, tant dans les régions très chaude pour rafraîchir, tant dans les régions froide pour maintenir la chaleur."

"Pour obtenir de beaux fruits avec beaucoup de graines, repiquer certains plants (qui seront les portes- graines) en pot, et les rentrer la nuit sous serre ou à la maison, pour que la température soit assez haute."

Même conseil sur le site Graines de folie, où je l'ai acheté d'ailleurs mais je l'avais oublié...J'ai donc beaucoup d'espoir d'avoir au moins UN piment rouge avant l'arrivée de l'hiver.

Pépé Ninis serait texan, louisianais ou mexicain.

Son histoire incertaine ici https://potagersdantan.wordpress.com/2012/01/17/curiosites-au-potager-le-piment-penis/

Photos prises plus tard, le mardi 29 septembre :
Le Grand mesure 5,5 centimètres.

Le Petit mesure 1,5 centimètre.

Le Troisième mesure 2,5 centimètres et est déjà plus grand que son aîné, le Petit...


Post-note du dimanche 27 septembre, soit deux jours plus tard : le Grand mesure 5 centimètres et le Petit, 1,5 centimètre soit 1 centimètre en plus pour le grand et 0,5 centimètre pour le petit. Le Troisième mesure quant à lui 1 centimètre. À suivre...

Post-note du mardi 29 septembre : le Grand mesure 5,5 centimètres soit 0,5 cm en plus en deux jours, le Petit n'a pas bougé ou alors c'est en millimètres (snif) et le Troisième fait 2,5 centimètres soit 1,5 centimètre en plus.

Post-note du jeudi 1er octobre : le Grand mesure 6 centimètres soit 0,5 cm en plus en deux jours (il est très régulier dans sa croissance), le Petit n'a pas bougé (snif) et le Troisième fait 4 centimètres, soit 1,5 centimètre en plus de nouveau, incroyable, non ?

J'ai décidé de rebaptiser le Grand : Maximus, le Petit : Minimus, le Troisième : El Tercero (la suite sera en espagnol pour rappeler les origines sud-américaines du piment).

Je me prépare déjà psychologiquement à manger des piments verts et donc, j'ai cherché des recettes. Il semblerait que la piperade basque soit la plus populaire accompagnée de jambon de Bayonne. 
En tout cas, je prendrai soin de bien enlever les pépins afin que ça ne pique pas trop.

mercredi 23 septembre 2015

MARCEL BOUCHÉ, SPÉCIALISTE DES VERS DE TERRE EN FRANCE, INGÉNIEUR AGRONOME DE L'INRA.

Autodidacte ayant pris des cours du soir depuis la seconde, dyslexique, ne possédant pas le baccalauréat, nul en maths et grammaire à l'école mais très fort en histoire-géo, Marcel Bouché est aujourd'hui...ingénieur agronome et directeur de recherches à l'INRA.


==> La masse des vers de terre fait 20 fois celle des hommes sur terre.
==> Ils peuvent manger trois fois la terre qu'ils ont déjà ingérée antérieurement.
==> Hermaphrodites, les partenaires s'échangent d'abord du sperme qui va dans la spermathèque de l'autre. Ils se "transforment" ensuite chacun en femelle pour ovuler.
==> 300 tonnes de labour par hectare et par an (résultat des recherches de Marcel Bouché), leur travail est supérieur à un tracteur.
==> Sont passés de 1 tonne 2 de vers (1,2 tonne) à 30-40 kilo par hectare.
==> Cas de la Nouvelle-Zélande : pas de prairies, capital nutritif non déplacé, l'azote ne se déplace pas, les moutons ont de l'eczéma facial. Cause : absence de vers de terre. Arrivée de vers européens. Il faut attendre 1947-1948 pour démontrer l'importance des vers de terre. En France, on fait de l'élevage de vers de terre pour la pêche mais on a davantage besoin de lombrics (gros vers) comme le fait la Nouvelle-Zélande.
==> Il se sert de vers de terre pour filtrer des canalisations en ce moment.
==> On les mange depuis toujours, notamment dans le Queensland où ils sont très gros.
==> Les vers peuvent améliorer les farines animales pour l'élevage des poissons.

Je viens de lire que c'est Marcel Bouché qui a déterminé l'espèce Eisenia Andrei en 1972.
Ils ne l'ont pas évoqué sur France inter (pas même le lombricompostage qui fait fureur) alors que moi j'aurais adoré qu'on en parle.
L'Andrei est rouge tigré tandis que le Fœtidia est beige tigré donc en apparence plus tigré que l'autre puisque le beige fait davantage ressortir les anneaux que le rouge : je n'arrive pourtant pas à déterminer les miens.
L'Andrei est plus petit (250 grammes) que le Fœtidia (300 grammes). Il préfère les matières fraîches tandis que le Fœtidia préfère les matières décomposées. Il se reproduirait également plus vite.
J'ai beau regarder mes vers, je n'arrive pas à savoir et ça m'énerve.
Je me rappelle qu'au début, j'ai eu la nette impression que deux espèces différentes cohabitaient (certains paraissaient jaunes et tigrés, d'autres rouges), ce qui n'est pas impossible (car souvent vendus mélangés) et ce que j'aimerais puisqu'ils mangeraient mes déchets décomposés et frais même si leur reproduction entre eux les rendrait hybrides et par conséquent stériles (les miens ne semblent pas l'être : je trouve un cocon par centimètre cube). Hâte de faire des zooms photographiques afin d'en avoir le cœur net.

Post-note du dimanche 27 septembre : dès que j'ai ouvert le couvercle, j'ai clairement vu les deux espèces l'une à côté de l'autre : "beige tigré" (Fetida) et "rouge moins tigré" (Andrei).

Problématique contemporaine de taxinomie : l'Andrei est-il une sous-espèce de Fetida ou une espèce à part entière ?

Sources :

1) THE EISENIA BARCODING INITIATIVE (THE EBI, 2013-2015) :
http://www.minhobox.com.br/Roembke-EBI-SETAC-2014-PS.pdf
Ce que je trouve curieux et décevant à la fois, c'est que Marcel Bouché, qui est toujours vivant, n'ait pas été invité à cette conférence. Je me demande pourquoi.

==> L'Andrei est bien une espèce différente. Chose bizarre cependant qui subsiste : si les Fetida identifiés génétiquement ressemblent toujours à des Fetida morphologiquement, des Andrei identifiés génétiquement peuvent ressembler morphologiquement à des Fetida. C'est bizarre parce que j'aurais pensé le contraire : comment est-ce qu'un ver tigré beige peut être en fait un Andrei ???

"Remarkably, specimens of the molecular E. fetida clusters were always identified morphologically asE. fetida. However, this was not true the other way round, i.e., some specimens of the molecular E. andrei cluster were identified morphologically as E. fetida".

2) 2004 (qui montre que le problème date) :  http://avelando.webs.uvigo.es/pdfs_archivos/Eisenias.pdf

VERS/LOMBRICOMPOSTEUR : ÉTAPE DE RÉCUPÉRATION MISE EN PLACE.

J'ai divisé le lombricomposteur en deux afin de récupérer le lombricompost
pour mes tomates qui en ont grandement besoin.
Hélas, je vais devoir être patiente car tout cela prend du temps.
Attendons une semaine à partir de ce premier jour d'automne,
le mercredi 23 septembre 2015.

Problème de mathématiques passionnant :

Il y a une semaine jour pour jour (dîner anniversaire de Mathilde), je leur ai donné 500 grammes de courge spaghetti bio + environ 25 grammes de pieds de champignons roses de Paris (calcul très approximatif) + quelques bouts de salade verte bio = environ 530 grammes.
Ils ont commencé à s'aventurer à la surface hier soir, mardi et étaient plus nombreux ce matin.

Sachant qu'ils mangent l'équivalent de la moitié de leur poids par jour voire leur poids s'ils sont adultes et qu'ils font entre 0,3 en moyenne et 0,5 grammes (adultes),
j'en déduis que : 530 grammes /7 jours = 75,7 grammes dévorés par jour dans tous les cas.

Et 75,7 grammes/0,5 gramme par ver = 151 vers maximum s'ils ont mangé l'équivalent de leur poids  ou 75 vers minimum s'ils n'ont mangé que la moitié de leur poids (ados).
S'ils font 0,3 gramme (moyenne plus raisonnable) alors 75,7/0,3 gramme = 252 vers (flippant) OU 126 vers s'ils n'ont mangé que la moitié de leur poids.

À vue d'œil, je dirais que je sais que j'ai au moins une centaine de vers mais...126 ou 151 ? Ils sont  dans toutes les tailles disponibles : j'ai des bébés, des pré-ados, des ados, de jeunes adultes et des adultes. Je vois également un cocon au centimètre cube (en exagérant à peine). Le milieu est 138.

Dans tous les cas, je viens de leur donner de nouveau 500 grammes de courge spaghetti (l'autre moitié) et environ 50 grammes de tige de chou kale bio + quelques bouts de salade = 555 grammes environ.

J'OUBLIAI : PAS DE CHEVEUX DANS LE LOMBRICOMPOSTEUR !
En effet, mes pauvres vers se retrouvent souvent prisonniers de l'enchevêtrement infernal de mes cheveux et c'est vraiment très difficile de les délivrer à chaque fois. PLUS JAMAIS.

L'OBSERVATOIRE PARTICIPATIF DES VERS DE TERRE :
https://ecobiosoil.univ-rennes1.fr/OPVT_accueil.php
J'aurai aimé avoir un collègue de SVT passionné par le sujet, hélas toutes les collègues de SVT que j'ai rencontrées sont passionnées par la génétique.

Post-note : le vendredi 25 septembre, soit 2 mois et 2 jours après le redémarrage, j'ai obtenu du thé de vers...qui a coulé sur le plancher étant donné que je laisse le robinet ouvert en permanence. Quel gâchis ! Je suis dégoûtée, il y avait une belle flaque qui aurait suffi à remplir 1/10ème d'une bouteille d'un litre d'eau. Snif. Mais ça continue à couler alors j'en aurai suffisamment pour au moins une bouteille (donc une seule plante) avant la fin de la semaine, ça sera pour le Simpliste.
Par ailleurs, mes vers ont commencé à passer de leur compost à la bouffe fraîche comme des affamés, autrement dit ils ont descendu les 500 grammes de courge spaghetti en trois jours ! (mon calcul est donc totalement incertain).
Je leur ai donné du concombre frais, environ 250 grammes : des épluchures et du concombre pourri.

dimanche 20 septembre 2015

PÉPÉ NINIS : ZOOM SUR SES DEUX FLEURS QUI POUSSENT VERS LE BAS = FÉCONDÉES !!!

J'ai voulu vérifier si une fleur de piment qui poussait vers le bas était fécondée. La réponse est : OUI. Étapes en images pour vous montrer à quoi ça ressemble. 

ÉTAPE 1 : NAISSANCE D'UN BOURGEON.
Le bourgeon central est flou mais on voit un début de bourgeon très net à gauche.
La question que je me pose à propos de la fleur à droite : va-t-elle s'ouvrir puis se fermer
ou une fleur fécondée se ferme-t-elle tout de suite dès lors qu'elle est fécondée ?

ÉTAPE 2 : ÉCLOSION D'UNE FLEUR.
Les anthères d'une fleur de piment Pénis sont violettes et magnifiques sur fond blanc.

ÉTAPE 3 : FLEUR FÉCONDÉE.
Je le sais dorénavant : une fleur fécondée pousse vers le bas.
Mais s'ouvre-t-elle entièrement avant ? Je ne sais pas,
car je n'ai pas été assez attentive.
Les filaments de celle-ci sont fermés et ses anthères violettes.
Elle est en train de fabriquer un fruit.

Quel dommage que la photo soit floue car la fleur est très belle !
J'ai dû la soulever pour la photo et j'espère ne l'avoir pas traumatisée
à cause de mes multiples shoots ratés : je n'ose plus, tant pis.

ÉTAPE 4 : NAISSANCE DU FRUIT.
Le fruit vert est bien au fond !
Le stigmate du pistil (ou gynécée) est jaune au milieu.

On voit ici le style du pistil (ou gynécée) de profil.

ÉTAPE 5 : CROISSANCE DU FRUIT.

Je prie pour que ce bébé de Pépé Ninis devienne grand et rouge un jour.
Comme nous sommes le 20 septembre, cet espoir est plutôt compromis
car il faut 100 jours à partir de la floraison pour que le fruit 
arrive à maturité. J'ai envie de pleurer. Snif !

N'empêche que neuf jours plus tard, il est comme ça :


Constat du 6 octobre : je n'ai plus une seule fleur qui ne pousse PAS vers le bas directement et ne donne un piment. Je ne crois pas que cela soit normal, je veux dire : avant, les fleurs s'ouvraient frontalement et je pouvais les voir, maintenant, elles dépriment tout de suite, impossible de leur dire bonjour qu'elles se font déjà engrosser.

Post-note du 7 octobre : il suffit de faire le constat précédent pour le remettre en question le lendemain même...

La fleur me dit bien bonjour frontalement et ne pousse pas vers le bas. 
Il faut suivre son évolution de près pour obtenir les réponses que je cherche.
Sa voisine fermée aux anthères violettes aussi.


En effet, je note que la fleur ouverte n'a pas d'anthères très violettes 
alors que la fleur fermée, si (voir photo précédente).
Qu'est-ce que cela signifie ?
BTW, le petit piment qui pointe le bout de son nez,
c'est El Séptimo (el Sexto étant hors-champ).


Néanmoins, une autre fleur s'est ouverte aujourd'hui et bel et bien VERS LE BAS. J'ai oublié de la prendre en photo...

jeudi 17 septembre 2015

BILAN MI-SEPTEMBRE DE MES TOMATES CHÉRIES, ELLES ONT 4 MOIS ET UNE SEMAINE.

1) LE SIMPLISTE est en première position avec deux grosses tomates vertes.
Ce sont bien des Gregory Altaï à 9 sépales.

L'une de ses tomates vertes est hélas fortement abîmée mais ça ne ressemble pas au cul noir. 
Quelle est cette maladie ?
Elles poussent tête bêche, c'est rigolo.

Et j'oubliai : un bébé tomate verte.

2) LE BOURDON POILU a deux paires de tomates vertes + le Bourdon, Gregory Altaï aussi.


3) LE FEUILLU a trois tomates cerise vertes.
A priori des Gardener's Delight. Elles ont 5 sépales.

4) CLOCHETTES a une paire de tomates vertes + 1 tomate verte isolée (non prise en photo).
Je ne sais pas bien de quelle espèce est Clochettes mais ses fruits ont 5 sépales.
Elle ne peut pas être une Gardener's delight ni une Miel du Mexique : ces fruits sont bien ronds,
les fruits de Clochettes sont oblongs. À maturité, ils ressemblaient à des Poire rouge, espèce que je n'ai pas achetée. Clochettes aura été la plus productive avec 6 fruits et je ne sais même pas "qui" 
elle est. Perturbant, non ?

5) LE FLEURI a une paire de tomates vertes plus jeunes que celles de Clochettes.
J'ai vérifié (même si ça se voit) : le Fleuri est bien un Poire Jaune ! Youpi !

6) LE COMPLIQUÉ (mon chouchou) a un bourgeon de tomate en forme de...haricot.
Le Compliqué est mon chouchou parce qu'il est totalement improductif. 
Il refuse de produire. C'est un plant de tomate libre et poète : il aime les fleurs, stériles.
Néanmoins, je suis très contente de voir son bourgeon de tomate
et encore plus de constater qu'il est bizarre.
Vous voyez bien une tache violette comme moi sur son fruit ?
Si oui, alors c'est une Indigo blue berries !
Et maintenant que j'y pense, ça fait déjà longtemps que j'avais émis cette hypothèse
car elle a la tige légèrement mauve.

mercredi 16 septembre 2015

MES 3 PREMIÈRES TOMATES CERISE DÉGUSTÉES POUR LE DÎNER-ANNIVERSAIRE DE MATHILDE.

Mathilde a pris la première, Monsieur Ratatouille la deuxième et moi la troisième.

Celle de Monsieur Ratatouille était farineuse, celle de Mathilde je ne saurai pas (si elle a menti pour me faire plaisir) mais la mienne ne l'était pas en tout cas et était délicieuse !
"Goûtue" a été le verdict de Mathilde et c'est exactement ce que j'ai pensé de ma première tomate cerise (la première isolée, celle de Clochettes aussi).
Des tomates "à la Tim Burton" selon mes deux invités. "Fantaisistes" a précisé Mathilde. Ça me va. Je les aime, mes premières tomates cerise.

lundi 14 septembre 2015

NAISSANCE DE DEUX BÉBÉS PIMENT PÉNIS, ENFIN !!! (ENCORE BIEN VERTS DONC)

Je ne suis pas assez bien la croissance de Pépé Ninis tant je suis obsédée par mes tomates. Ce n'est pas bien. L'un des deux bébés était en tout cas déjà là le mardi 14 septembre 2015, je m'en souviens.

Il semble être le plus grand mais pas encore débarrassé de ses pétales fanés.


Le plus petit mais débarrassé de tout.


J'aimerais bien me dire que SI une fleur pousse vers le bas,
c'est qu'elle est fécondée.
Je dis ça parce que d'habitude elles éclosent, fanent et meurent 
mais ne continuent pas de pousser vers le bas.


Remarque : je ne me préoccupe jamais de Pépé Ninis et je crois même que j'oublie souvent de l'arroser. Il se porte cependant très bien. Il n'a plus du tout de pucerons depuis que je lui mets tous les restes de gousses d'ail de mon presse-ail à son pied. Au moins quelque chose que je fais rien que pour lui et qui marche !


samedi 12 septembre 2015

MES PREMIÈRES TOMATES CERISE (AU CUL NOIR) LE 12 SEPTEMBRE 2015, ELLES ONT 4 MOIS.

 Clochettes a "pondu" trois tomates cerise bien rouges, très belles, 
au cul noir certes mais en forme de cœur...<3
Semées le 12 mai 2015, elles sont devenues rouges le 12 septembre, 
soit quatre mois plus tard exactement.
La photo a été prise le lundi 14 septembre mais elles sont bien rouges depuis samedi.
Je devrais les cueillir mais j'aurais aimé les partager avec quelqu'un à cette occasion 
alors je ne fais rien pour l'instant.

Ma joie, mon bonheur, à défaut d'autre chose de transcendant qui sublimerait ma piètre existence.
Cette joie-là est prosaïque.
L'hortithérapie ne guérit de rien de tout. 
Elle permet tout simplement de tuer le Temps et donc, l'Ennui. 
Certain(e)s ont un chat, des chats, moi j'ai mes tomates et mes vers.
À 18 ans, je voyais, je rêvais - je croyais - ma vie future épique,
et les seuls battements de cœur que j'ai aujourd'hui
se résument à la naissance de trois tomates cerise.
Titre possible non pas d'une épopée romanesque
mais sans doute d'une triste nouvelle réaliste pour ne pas dire pathétique.
Et lorsque je mourrai seule et sans amour,
j'aurai peut-être eu la chance de déguster la veille des tomates cerises au cul noir
et de nourrir mes vers affamés
avant d'avoir ici et là liké des posts d'êtres humains sur Facebook
que j'aurai simplement croisés,
certains de façon belle et profonde,
d'autres de façon banale et superficielle,
au détour des études,
au détour d'un mariage,
au détour d'un baptême,
mais au final, simplement croisés.


Étymol. et Hist. 1824 « art de cultiver les jardins » (Description du jardin de Fromont, Rapport de la Société Linnéenne, Paris, Lebel, p. 7 : ceux qui s'occupent de botanique et d'horticulture); 1840 fig. (Balzacloc. cit.). Dér. du lat. class. hortus « jardin » sur le modèle de agriculture*, prob. par l'intermédiaire de l'angl. horticulture de même sens, attesté dès 1678 ds NED.


Étymologie[modifier | modifier le wikicode]


Du latin hortus (« jardin »).