samedi 24 octobre 2015

LES DRILODEFENSIS DES VERS DE TERRE DIGÈRENT LES POLYPHÉNOLS DES FEUILLES MORTES.

En résumé, ce n'est que le 4 août 2015, que des chercheurs britanniques ont trouvé des molécules dans l'intestin du vers de terre, capables de digérer les polyphénols des feuilles mortes, contrairement aux autres herbivores, recyclant ainsi le carbone contenu dans ces feuilles en le retournant à la terre.
Les polyphénols sont des produits chimiques produits par les végétaux qui leur donnent leurs couleurs mais aussi des antioxydants qui perturbent le système digestif des autres herbivores pour se défendre.
Sans ces drilodefensis, la planète croulerait sous une couche de feuilles mortes pleines de carbone non redistribuée à la terre. 

Articles en anglais :

http://www3.imperial.ac.uk/newsandeventspggrp/imperialcollege/newssummary/news_4-8-2015-13-36-15

http://www.sci-news.com/biology/science-drilodefensins-earthworms-digestion-03097.html

http://www.theguardian.com/science/2015/aug/04/earthworms-ability-digest-poisons-unearthed-molecules-drilodefensins

Pour aller plus loin : se questionner sur le rôle possible des vers de terre dans la dépollution de sols contaminés.

https://www.quora.com/Could-the-discovery-of-drilodefensins-in-earthworms-lead-to-any-new-processes-of-soil-remediation

http://www.pollutionsolutions-online.com/news/soil-remediation/18/breaking_news/soil_remediation_effort_helped_by_earthworms/35514/

Article en français :
http://www.levif.be/actualite/sciences/une-arme-secrete-cachee-dans-l-intestin-des-vers-de-terre/article-normal-408859.html

mardi 20 octobre 2015

AUTOMNE : LASAGNES DE BUTTERNUT À LA RICOTTA, SAUGE, PARMESAN ET PIGNONS DE PIN.


La recette a été piquée ici (merci à son auteure) mais un bon conseil, ENLEVEZ les feuilles de sauge et utilisez-les avec parcimonie parce que leur arôme est extrêmement fort et risque d'être désagréablehttp://ondinecheznanou.blogspot.fr/2010/05/lasagnes-butternut-ricotta-pour-se.html

Bon appétit !

dimanche 18 octobre 2015

AUTOMNE : FRITES DE BUTTERNUT AU FOUR.

Mmmh ! 
Toutes les frites d'automne devraient être à base de courges diverses et variées.

Ingrédients pour 2 personnes :
- La moitié d'une courge Butternut, donc pour une personne, le quart.
- 1 cuillère à café de cumin.
- 1 cuillère à café de paprika ou piment d'Espelette.
- du thym, du romarin, de la sauge, de la marjolaine : tout ce que vous voulez.
- gros sel.
- poivre.
- 2 cuillères à soupe d'huile d'olive.
- chapelure.

Recette :
1) Préchauffer le four à 200 degrés.
2) Couper la courge en deux, la peler puis la couper en forme de country potatoes.
3) Mélanger tous les ingrédients dans un saladier.
4) Mettre les bâtonnets de courge Butternut dans le saladier et bien remuer.
5) Enfourner à 200 degrés pendant 40 mn sur une plaque légèrement huilée sinon elles vont brunir au-dessous (erreur commise personnellement).

Variante flexitarienne :
Avant de les mettre au four, vous pouvez les faire bouillir pendant 5 minutes (pas plus de 5 mn !) dans un bouillon de bœuf ou encore mieux, un reste de pot-au-feu gélatineux, ça leur donnera un goût délicieux, foi de Gourmande. Le temps de cuisson au four est réduit à 20 mn avec cette technique.

Dans l'idéal, servir avec une bonne salade verte ou du poisson pour un fish'n'chips et une sauce au fromage blanc + un œuf dur + un CC de moutarde + de la ciboulette.  Bon appétit !!!

THE SPIDER-GOAT : UNE CHÈVRE MODIFIÉE GÉNÉTIQUEMENT QUI FAIT DE LA SOIE D'ARAIGNÉE !

Au début, j'ai cru que c'était une blague sur internet MAIS NON.
Le documentaire de la BBC, c'est par ici :
http://www.dailymotion.com/video/xz3df2_bbc-horizon-2012-playing-god-720p_news

Autre vidéo sur You Tube (mais ce n'est pas le documentaire de la BBC) :

samedi 17 octobre 2015

PÉPÉ NINIS : RADIATEUR + HUMIDITÉ = TACHE BACTÉRIENNE DU PIMENT (MALADIE)

J'ai eu la mauvaise surprise de découvrir des petits points noirs SOUS mes feuilles de piment. Par ailleurs, toutes les fleurs se fanent et les bébés piments sont avortés (Oui, El Sexo et El Septimo sont morts !). Ni une, ni deux, j'ai quasiment enlevé toutes les feuilles contaminées mais j'ai des scrupules à enlever certaines à peine contaminées. Il n'a plus de feuilles du bas à présent, le pauvre !

Je n'ai pas pris de photo car ça m'a fait suffisamment mal au cœur comme ça. Il suffit de vous représenter une feuille qui ne pousse pas normalement (déformée) avec plein de petits points noirs en dessous.

La cause : c'est encore moi qui suis responsable de la maladie de ma plante. En effet, j'avais placé Pépé Ninis près du radiateur et l'avais arrosé avec une assiette en dessous en guise de soucoupe pour ne pas salir mon sol.
Résultat, il s'est retrouvé être le terrain idéal des taches bactériennes. 

La solution ? Il paraît qu'on ne peut rien faire à part enlever TOUTES les feuilles contaminées.
Par bon sens, je l'ai aéré à fond dehors et j'ai décidé que lorsque je l'arroserai de nouveau, ça sera également à l'extérieur. J'avais déjà remarqué que mes soucoupes étaient néfastes à mes pieds de tomates mais hélas je suis obligée d'en mettre car l'eau tombe sur le balcon de mes voisins du dessous qui sont furieux contre moi. Donc dès que la soucoupe est pleine, il faut que je la vide dans un autre pot afin qu'aucun pied n'ait les racines qui trempent dedans et développent des maladies...

Le forum qui m'a permis d'identifier la maladie (et donc merci à ses participants)

Bonjour celaub54,
Cela ressemble à la tâche bactérienne... elle se manifeste quand les températures ont été comprise entre 24 et 30 et que les plants ont été maintenus dans un environnement humides et moites. 
_________


Bonjour Princesse,

Merci pour ta reponse. J'ai regardé un peu sur internet les tâches bacteriennes, celles qui sont sur mes feuilles de piment ne ressemblent pas vraiment a celles sur les photos d'Internet. Mes tâches restent vraiment toutes petites et ne deviennent pas beige au centre... Par contre pour les bourgeons ils sèchent bien. Pour les conditions de la pièce ou ils sont, on ne peut pas dire que se soit humide, ils sont dans mon salon... Si tu as une autre idée... Pour le moment j'ai retiré les feuilles les plus touchées et je les vaporise une fois par jour...

DOCU 2002 : LES SECRETS DE LA JUNGLE D'AFRIQUE, DE JEAN-YVES COLLET, FRANCE.

Je l'ai trouvé d'excellente qualité mais coupé en quatre parties :

Première partie :
http://www.dailymotion.com/video/xf7mx1_jungle-d-afrique-les-araignees-1_webcam

Deuxième partie :
http://www.dailymotion.com/video/xbujzi_le-pouvoir-des-araignees-2_webcam

Troisième partie :
http://www.dailymotion.com/video/xf7thl_jungle-d-afrique-les-araignees-3_webcam

Quatrième partie :
http://www.dailymotion.com/video/xf7u3i_jungle-d-afrique-les-araignees-4-et_webcam

Si vous le trouvez en version intégrale de bonne qualité, faites-moi signe svp, merci !

http://www.jeanyvescollet.com/les-films-extraits-dossiers/131-les-secrets-de-la-jungle-d-afrique

DOCU 2004 : SPIDER POWER / LE POUVOIR DE L'ARAIGNÉE BY STEPHEN DOWNES, NZ.

Le documentaire "Le pouvoir de l'araignée" en français, ici :


The documentary "Spider Power" in English here :


http://www.image-science.cnrs.fr/Toureiffel/Festivalinternational/lesfilms/pouvoiraraignee.html


NOUVELLE ZELANDE/NEW ZEALAND

NGC - NATIONAL GEOGRAPHIC CHANNEL


Le pouvoir de l’araignée

Spider Power


52’
Version anglaise/English version
Date de première diffusion : jeudi 4 mars 2004/First broadcast : Thursday March 4th, 2004

Auteurs-réalisateur /Author-director: Stephen Downes
Conseiller scientifique/Scientific adviser: Dr Simon Pollard
Image/Photography: Stephen Downes
""
Son/Sound: Adrian Kubala, Ian Masterton
Montage/Editing: Stuart Waterhouse
Musique/Music: Leyton

Producteur/Producer:

Michael Stedman , Head of NHNZ
8 Dowling Street, PO Box 474, Dunedin
Tel: +64 3 479 9799
Fax: +64 3 479 9916
www.nhnz.tv

pour/for National Geograhic Channel Network

une co-production/co-produced with: LLC (Language Learning Center) USA

Distributeur/Distributor:
pour l’Europe/for Europe: Off the Fence
Helenglacht 105-107, Amsterdam - The Netherlands
Tel: +31 20 5200222
Fax: +31 20 5200223
www.offthefence.com

Résumé/Summary:

Les araignées sont les prédateurs absolus de la nature. L’arsenal du monde araignée s’apparente à la batterie des armements utilisés dans les guerres modernes : pistolets, tenues de camouflage, pièges et traquenards, armes chimiques et même technologie « de pointe » (ou « de séduction) ». Il existe cependant une différence : les araignées ne font pas de prisonniers.
« Le pouvoir de l’araignée » utilise une combinaison d’images de synthèses – infographie dernier cri - et d’images captées (jamais filmées à ce jour) pour étudier les styles de vie obscurs des arachnides tueuses.
Cette émission montre comment le comportement de prédation des araignées évolue conjointement à un incroyable arsenal d’instruments mortels. Leur armement, couplé avec leur capacité à concevoir des stratégies d’attaques sophistiquées, font des araignées les chasseurs les plus efficaces de la nature.
« Le pouvoir de l’araignée » nous fait découvrir un monde en modèle réduit, mais mortel, aussi terrifiant qu’un film d’horreur. C’est un monde où la force et l’intimidation font loi. Où les combats sont violents, les muscles comptent, mais l’intelligence aussi. Observons avec horreur comment ces créatures semblant venir d’ailleurs utilisent armes chimiques, ruses et embuscades pour vaincre leurs ennemis.
Spiders are nature’s ultimate predators. Weaponry in the spider world is akin to the array of armaments used in modern warfare – spray guns, camouflage gear, traps and snares, chemical weapons and even “smart” technology. Yet there is one difference: spiders take no prisoners.
Using a combination of state-of-the-art computer graphics and never before seen footage, Spider Power delves into the dark lifestyles of deadly arachnids. This film reveals how the unique predatory behaviour of spiders evolved alongside an incredible armoury of lethal hardware. Their weaponry, combined with the ability to launch sophisticated attack strategies, make spider’s nature’s most effective hunter.
Spider Power closes in on a miniature but deadly world, as terrifying as any horror film. This is a world where force and intimidation are tools of the trade. Where battles are brutal, brawn matters, but so do brains. Watch in awe as these bizarre, alien-like creatures use chemical weapons, ambush techniques and plain, pure malice to defeat their enemies.


NHNZ

NHNZ est un producteur d’émissions de télévision reconnu dans le monde entier. Cette société crée chaque année plus de 60 heures de programmes innovants, qui explorent des phénomènes étonnants de la Nature, mais aussi des domaines comme ceux de la Science, la Santé, l’Aventure et les Hommes. A la recherche d’histoires nouvelles, NHNZ n’hésite pas à traverser les océans et les continents de la planète, jusqu’à l’Antarctique, où la compagnie a produit plus de films que n’importe quelle autre. Le résultat en est une reconnaissance internationale.
As a world-leading producer of factual television, each year NHNZ creates more than 60 hours of innovative programming which explores the remarkable phenomena of the natural world as well as areas including health, science, adventure and people.
In search of untold stories NHNZ ventures above and below every ocean on the planet and across every continent, including Antarctica, where it has produced more films than any other company. The results have earned NHNZ over international acknowledgement .


Stephen Downes

Après une licence de zoologie à l’Université d’Otago, Stephen Downes intègre NHNZ tout en préparant son doctorat. Il a passé beaucoup de temps en Asie notamment pour réaliser un film sur les crocodiles en Papouasie nouvelle Guinée. Parmi ses réalisations, citons « Les singes d’Hanuman » et « L’Ile du Dieu singe » sur les macaques mangeurs de crabes de Bali. Son plus récent documentaire est « le Rhino perdu ».
Stephen Downes a été également directeur de la photographie sur des fictions.
Ses qualités d’opérateur et ses compétences de primatologue sont essentielles dans son travail pour NHNZ.
Stephen Downes has been associated with Natural History New Zealand for over ten years. After completing his Honours Degree in Zoology at Otago university, Stephen Downes worked for the company part-time while working on his PhD. He has spent a lot of time in Asia and has filmed a documentary on crocodiles in Papua New Guinea. Previous documentaries which he directed and filmed include “Monkeys of Hanuman” (Finalist a Jackson Hole Wildlife Film Festival 1993), filmed in Rajasthan, India and “Island of the Monkey God”, about the crab-eating macaques of Bali. Stephen Downes’s most recent work with NHNZ was the one-hour programme “Forgotten Rhino”.
Stephen also has experience in drama productions, most notably as camera operator and director of photography on the highly acclaimed feature film, “Scarfies”. He brings dual strengths as a primate biologist and camera operator to his work with NHNZ.

DOCU 2012 : SUPER SPIDER / LE RÈGNE DE L'ARAIGNÉ DE VINCENT AMOUROUX, FRANCE.

Super Spider, Fascinating Spider, en anglais.


Le Règne de l'Araignée, en français.


Direction de la photo, photographies et motion designBenjamin Gonçalves Martins 
Réalisation du documentaire : Vincent Amouroux
Direction artistique partie animationRaphaël Penasa
Une co-production Zed / Nova Media pour Arte, Ushuaïa TV, National Geographic US, High Fidelity et TV5 Canada

Le dossier de pressehttp://download.pro.arte.tv/uploads/araign%C3%A9es-BD.pdf

Un chercheur explique que s'il y a trop de vent, l'araignée ne fait pas de toile du tout (donc Reine-Claude ne me faisait pas la gueule, ouf ! ;) :

Documentaire où j'apprends également le nom de THE aranéologue en France : Christine Rollard.  https://fr.wikipedia.org/wiki/Christine_Rollard

Bonus : une magnifique et incroyable vidéo sur la parade nuptiale d'une araignée sauteuse mâle.
http://www.lepoint.fr/insolite/les-plus-belles-araignees-au-monde-sont-australiennes-26-03-2015-1916109_48.php
L'araignée-sauteuse est évoquée dans tous les documentaires : c'est la plus mignonne des araignées et c'est celle qui a la vision la plus développée, capable de distinguer les couleurs. Amazing.

LA PREMIÈRE PROIE DE REINE-CLAUDE DEPUIS SA MUE : UNE PUNAISE VERTE AU MENU.

Cela faisait dix jours que ma pauvre Reine-Claude avait effectué sa mue et n'avait rien à se mettre sous la dent, enfin, sous les pédipalpes (pattes mâchoires) et les chélicères (crocs) malgré son dynamisme tout feu tout flamme à tisser sa toile aux quatre coins de mon balcon, chaque jour étant devenu un nouveau "Où est Charlie ? " vivant entre nous. 
Je me souviendrai toujours de sa première toile post-mue : dans un périmètre triangulaire gigantesque en hauteur, étendu sur plus de trois pots de pieds de tomates, pour un cercle normal au final, entre deux pots. Une autre fois, elle m'avait épatée par son intelligence : j'ai su qu'elle avait compris qu'elle me gênait dans mes mouvements lorsque je m'occupais de mes pieds de tomates car elle a tissé sa toile EXPRÈS derrière mon balcon. Ainsi, elle ne pouvait plus me gêner. Incroyable. Je sais qu'elle a compris parce que ça m'avait vraiment contrariée la veille -j'avais peur qu'elle me saute dessus tant elle était proche de moi en hauteur- et que je l'avais exprimé à voix haute. Mais oui, riez. 
Sauf que, sans faire exprès de mon côté, le Feuillu poussant également derrière mon balcon, j'ai déplacé son pot (foutu perfectionnisme) et avait détruit sa toile qui prenait appui sur l'une des branches du Feuillu. J'ai eu l'impression anthropomorphique qu'elle s'est sentie trahie, ne sachant plus si j'étais bienveillante ou malveillante (ben oui, elle avait fait l'effort de se déplacer et moi je détruis sa toile quand même !) et n'a plus tissé sa toile pendant TROIS longs jours horribles pour ma conscience. 
J'ai voulu lui offrir des mouches pour lui demander pardon mais impossible de réussir à en tuer une seule ! La culpabilité était à son comble lorsqu'hier soir, je la croyais définitivement partie, ne la voyant plus du tout. Je croyais qu'elle avait fait ses valises, écœurée par mon acte de trahison involontaire, vers de nouveaux horizons alimentaires, vers le balcon de mon voisin...J'étais vraiment très triste. Et que vois-je ce matin ? Une nouvelle toile (enfin) et une victime déjà momifiée entre les pattes de ma Reine-Claude ! Hourra ! La revoilà !

Je vous fais un emballage-cadeau ?
On voit bien sa paire de chélicères bien noires (ses crocs/"fangs" in English), Grrr !!!
C'est par là que sort le venin...

On voit bien sa magnifique croix sur son abdomen et ses pédipalpes translucides à l'avant,
qui lui servent à palper sa proie.

J'ai trouvé une fille pire que moi au niveau pilosité des jambes qui ne se rase pas ! :)
Plus sérieusement, on voit très bien un fil de soie sortir de sa filière (regarder son derrière).

La victime a été momifiée puis démomifiée, c'est bizarre... 
Quoiqu'il en soit, c'est comme ça que j'ai pu savoir qu'il s'agissait d'une punaise verte. 
Vendetta à la Sicilienne : tu me prends un des miens, je te prends un des tiens.
Reine-Claude a en effet vengé sa sœur, la tomate du Simpliste qui avait été piquée par une punaise.

Le bout vert fluo en bas, c'est la punaise.
Quand j'y pense, c'est la première fois que je vois une "vraie" victime de Reine-Claude.
SA victime. Autrefois, c'était moi, sa maman humaine, qui la nourrissais.
Bravo ma grande !

Le truc central avec un machin blanc, c'est Reine-Claude pendue à sa victime momifiée.
Le truc en diagonal en bas à gauche, c'est une branche du Feuillu morte 
ou mourante repliée sur elle-même.
Dans le pot, il s'agit d'un Aloe Vera mort, donc rose.


Site qui m'a rassurée sur l'inactivité prolongée d'une araignée, passive à la chasse et capable de jeûner : http://www7.inra.fr/opie-insectes/be1890-1.htm

Pour tous ceux qui se foutraient de ma gueule à cause de mon anthropomorphisme :
"Que les araignées aient des personnalités n’est pas non plus, en soi, surprenant, de nombreux animaux en disposent. Mais après des générations d’accouplement dans une seule colonie, ces araignées sont très consanguines, elles sont génétiquement très semblables les unes des autres. Le haut degré de parenté suggère que, comme chez l’homme, les facteurs non génétiques jouent un rôle important dans le développement de la personnalité de l’araignée. Ils sont encore inconnus, mais ces araignées pourraient aider les scientifiques à les découvrir.
L’étude publiée sur The Proceedings of the Royal Society B. : Individual personalities shape task differentiation in a social spider."
Source http://www.gurumed.org/2013/08/04/des-araignes-ont-une-personnalit-et-elle-influence-leur-comportement-en-socit/

Mon idée de génie : à la fin de l'automne, quand Reine-Claude sera supposée mourir (je n'en supporte pas l'idée), je ferai l'expérience de pulvériser de l'eau mélangée à du miel liquide sur sa toile afin d'attirer plus de proies. J'ai tapé sur Google "put honey spider web" et je n'ai RIEN trouvé. Je brevette donc mon idée géniale aujourd'hui, le dimanche 18 octobre 2015. J'ai peur que si je tente l'expérience avant, il se produise quelque chose de négatif...Mais en réfléchissant mûrement, je ne vois tellement pas quoi que je risque fort de tenter l'expérience pendant les vacances de la Toussaint...

lundi 12 octobre 2015

LE SIMPLISTE : CUEILLETTE DE MA PREMIÈRE GREGORI ALTAÏ ! (LUNDI 12 , AUTOUR DE MINUIT).

Ma Gregory Altaï de face. D'un beau rouge rosé zébré.
La tache en haut à gauche en forme de goutte liquide imprégnée, c'est sans AUCUN doute la piqûre d'une punaise...(j'en ai retrouvé une morte noyée dans l'assiette de Pépé Ninis).

Gregory Altaï de dos, en forme de cœur <3
et son reste de fleur fanée.
On voit les morsures de la punaise très distinctement, ce qui m'agace 
car ça gâche la beauté de ma tomate. Punaise !
En plus, on dirait un smiley pour mieux me narguer.

Gregori Altaï, vue de dessous.
J'aurais voulu dire que c'est une tomate dorée à l'or fin mais non, c'est une maladie.
C'est là que ça ne va pas du tout, obviously. Sigh.
J'ai cherché partout sur internet mais je n'ai pas réussi à identifier de façon sûre et certaine 
son problème : a priori la nécrose apicale (cul noir) mais ça pourrait être aussi
le botrytis cinerea (moisissure grise) ou le mildiou (THE maladie)...


NÉE LE SAMEDI 22 AOÛT 2015 (EN MÊME TEMPS QUE SA SŒUR), CETTE GREGORY ALTAÏ AURA MIS 50 JOURS POUR DEVENIR GRANDE (ELLE EST ROUGE DEPUIS HIER, LE DIMANCHE 11 OCTOBRE 2015)...AU LIEU DE 67 EN MOYENNE, D'OÙ SA PETITE TAILLE (ELLE EST NORMALEMENT ÉNORME). IL LUI MANQUAIT ENCORE 17 JOURS DE SOLEIL SANS FROID. 

QUESTION EXISTENTIELLE 1 : Comme je ne la mange pas tout de suite, je dois enlever sa nécrose ou je peux attendre demain soir ?

QUESTION EXISTENTIELLE 2 : Grégori Altaï, ça s'écrit comment en vrai ???


Post-note du samedi 17 octobre : j'ai dégusté ma première tomate altaï après avoir enlevé sa tache d'or et elle était DÉ-LI-CIEUSE.

samedi 10 octobre 2015

LE SIMPLISTE : STADE ROUGE, CUEILLETTE D'UNE GREGORY ALTAÏ IMMINENTE...

Celle du dessus était tellement nécrosée que je n'avais pas envie de la montrer tant ça me fait mal au cœur alors j'ai coupé la photo. Voici donc l'autre :
De face, elle est belle.
Mais elle est également déformée à l'arrière.
Il paraît que le 13 octobre, l'automne va s'installer, 
alors j'imagine que demain dimanche ou lundi sera le jour forcé de la cueillette.


Rien à voir mais je n'ai aucune photo potable à ce sujet : ce matin, je me demandais (encore) où était passée Reine-Claude et elle m'a fait (encore) peur. En effet, elle s'est amusée à construire une toile géante 5 X plus étendue que d'habitude et peut désormais me sauter dessus sauvagement quand elle veut. J'ai trop peur !
Néanmoins, je suis très frustrée pour elle car malgré sa super nouvelle toile et le fait qu'une centaine d'insectes en tous genres passe quotidiennement sur mon balcon comme dans un aéroport international d'insectes (mouches de toutes tailles, guêpes, abeilles) : AUCUN n'est passé par la toile de Reine-Claude. Pfff !!!

Quant à mes vers, il faut aussi que je pense à rentrer le lombricomposteur demain soir car on va être proche des 7 degrés lundi soir et si j'oublie, ils vont tous mourir (or ils sont nombreux).

Post-note du dimanche 11 octobre : les vers ont bien été rentrés. Ils sont très nombreux et tentent de s'enfuir, surtout les plus jeunes qui viennent de naître. Aucune idée de la cause. Ma pauvre Reine-Claude n'a rien capturé et j'ai encore vu un milliard d'insectes défiler sur mon balcon dont deux coccinelles d'espèces différentes, une abeille et des mouches géantes énormes. C'est vraiment décourageant. Je me demande si les araignées sont capables de ressentir de la frustration, de l'impatience, du découragement et de la colère ?

jeudi 8 octobre 2015

REINE-CLAUDE IS BACK TO THE NET ! QUATRE JOURS APRÈS SA MUE, REINE-CLAUDE EST REVENUE.

Je finissais de nourrir mes vers quand je me demandai ce qu'était devenue Reine-Claude,
elle me fit très peur car je ne m'attendais pas du tout à la voir en me retournant à peine 
et cela ne se voit pas sur la photo mais elle a beaucoup grandi !
Surtout des pattes : elles me paraissent très grandes.

Zoom sur la bête, la tête en bas. 
Reine-Claude aura jeûné une dizaine de jours avant sa mue (ne l'avait jamais fait jusqu'à présent)
et il lui aura fallu quatre jours à s'en remettre avant de repartir à l'attaque 
pour de nouvelles aventures sur sa toile. Je lui souhaite beaucoup de moucherons (ceux de mon lombricomposteur sur le balcon qui envahissent mon studio, ce qui est fort désagréable).
Sachant qu'une épeire diadème mue sept fois au cours de sa vie et 
que je n'ai jamais manqué une étape de sa vie sauf celle de sa naissance,
il lui reste soit six mues à effectuer ou cinq. 
Hâte de voir la prochaine !  (Mais pas la septième qui annoncerait sa mort imminente).

mercredi 7 octobre 2015

AUTOMNE : FETTUCINE ("PETITS RUBANS") AUX SHITAKÉS.

Les shitakés, c'est délicieusement fondant ! Bon appétit !
Ingrédients :
- Fettucine.
- Shitakés.
- Échalotes.
- Crème fraîche.
- 1 gousse d'ail.
- Persil.
- Sel, poivre.
Facultatif : vin blanc.

Recette :
0) Faire bouillir l'eau pour les pâtes.
1) Émincer les échalotes.
2) Presser une gousse d'ail.
3) Ciseler le persil.
4) Poêler l'ail et les échalotes.
5) Émincer les shitakés.
6) Les ajouter à l'ail et aux échalotes.
7) Une fois qu'ils sont bien chauds, ajouter le vin blanc, la crème fraîche et bien remuer.
8) Réduire. Éteindre le feu. Ajouter le persil frais ciselé.
9) Égoutter les pâtes (11 minutes de cuisson pour les fettucine).
10) Dresser les assiettes creuses.

COMMENT ÉCRIRE LE NOM DES PLANTES ?


Ce qu'il faut retenir c'est que :
  1. Le nom du genre ("Dionæa" en l'occurrence) s'écrit toujours avec une majuscule et toujours sans "s" au pluriel. Considérez que c'est comme un nom de famille - on écrit les Dupont et non les Duponts... Il en va de même avec tous les taxons ("groupes") de rang supérieur au genre. Bref, tous les mots (taxons) d'un nom scientifique jusqu'au genre inclus portent une majuscule obligatoirement et tous ceux qui sont de rang inférieur sont en minuscule, c'est facile...
  2. La partie du nom qui correspond à l'espèce (ce que l'on appelle l'épithète) ne s'écrit JAMAIS AVEC UNE MAJUSCULE. Dans notre exemple c'est donc "muscipula". (Normal, c'est de rang inférieur au genre, cf. N°1)
  3. Le nom des variétés (ou des formes) sauvages non plus, ne prend JAMAIS DE MAJUSCULE. (Même remarque.) Ex. : Dionæa muscipula filiformis. est notre Dionée sauvage sous la forme à feuille très fine, "en forme de fil". Les puriste écrivent même Dionæa muscipula (Ellis) fo. filiformis. ("fo." est l'abréviation de "forma", évidemment "forme" en latin.)
  4. Le nom d'une variété de culture (cultivars) prend TOUJOURS UNE MAJUSCULE AU CONTRAIRE, c'est obligatoire car cela fonctionne comme un nom propre, pour ne pas dire une marque. C'est justement cela dans l'absolu qui permet de ne pas confondre.
  5. Le pire est qu'il reste d'usage en horticulture professionnelle de sélectionner un joli clone d'une variété sauvage intéressante et d'utiliser le même nom de variété mais avec une majuscule. Ce n'est pas une raison pour en rajouter une couche dans nos collections...
  6. Lorsque le cultivar provient d'une sélection à l'intérieur d'une seule espèce (pas d'hybride avec une autre espèce), le nom latin complet pourtant évident reste facultatif, ceci d'autant que la pureté de l'espèce n'est absolument pas garantie. Toutefois, cela reste appréciable pour le lecteur, qui peut avoir une idée de la plante sans la voir. Sarracenia "Tarnok" est donc tout aussi acceptable que Sarracenia leucophylla "Tarnok". Vous voyez que je n'ai même plus mis d'italique dans le premier cas puisqu'il ne s'agit plus de botanique mais d'horticulture. Dans la même idée, même le nom de genre pourrait perdre sa majuscule en devenant nom commun : un jardinier parle de ses daturas, albizias, etc. et pourrait parler de son sarracenia "Tarnok". J'ai parlé de Dionæa muscipula filiformis mais si un horticulteur en sélectionnait un cas particulier (plus beau, plus gros, etc.) il pourrait l'appeler dionée "Filiformis" ! Pour être honnête, la situation est un peu ambiguë car l'International Carnivorous Plants Society fait autorité officiellement et n'accepte plus le dépôt de nom latin pour des cultivars, justement pour éviter les problèmes. La dionée "Dentata" a ainsi été renommée "Sawtooth". C'est pour cela que le nom "Perimacrodentata" que j'avais proposé à Romuald Anfraix pour une dionée devenue célèbre avait été refusé. Il a déposé finalement le nom "Louchapates" - suivre le lien pour lire son histoire croustillante. J'ai reçu en 2000 sous le qualificatif de "filiformis" une plante très vigoureuse mais elle n'avait rien de la "chétive" forme type : je n'ai pas eu le choix que de la renommer, en l'occurrence "Filiform Giant", puisqu'il n'est pas utilisé.
  7. Un nom scientifique s'écrit traditionnellement en exergue c'est-à-dire que l'on souligne ou utilise l'italique mais que ce n'est pas une obligation d'après le Code International de Nomenclature - voir les liens vers les Sites de référence). Il est, par exemple, naturel de souligner en remplacement de l'italique par nécessité en écriture cursive, c'est-à-dire manuelle.
Une règle pleine de bon sens du français veut que les mots étrangers soient francisés, de manière à ne pas nous condamner à apprendre toutes les inflexions linguistiques étrangères. Ainsi il faut dire "des mafiosos" et non "des mafiosi", pourtant le pluriel en italien. Donc, nous devrions écrire "Les heterophyllas ont subi une mutation qui les privent de pigment rouge" et non "Les heterophylla ont subi..." car nous parlons en français et non en latin ! il ne s'agit pas d'un nom de genre invariable et avec majuscule mais d'un simple adjectif étranger, substantivé ici. Les Académiciens conseilleraient sans doute même "Les hétérophyllas" avec les accents correspondants à la prononciation mais il y a aussi la règle d'usage qui prime et s'il est obligatoire de mettre un "s" au pluriel (sauf s'il y en déjà un ou l'équivalent "z" et "x") ce n'est pas le cas pour l'ajout des accents...

Les accents n'ont jamais existé en latin vu que tous les "e" se prononcent "é". (Le Æ "AE collé" est une seule lettre, qui n'existe à ma connaissance que dans "cælacanthe".) Donc les noms scientifiques n'en comportent jamais. Ceci est impératif. "Droséra intermédia" et "Sarracénia flava" sont donc absolument incorrects. En revanche, un nom qui a été intégré au français doit néanmoins respecter les règles du français. C'est pour cela que l'on parle d'un "spaghetti" et non d'un "spaghetto", que "des scenarios" est parfaitement correct, etc. Bref, vous auriez donc théoriquement le droit de parler de vos népenthès ou de vos sarracénias (comme de vos pétunias) dans la mesure où il n'y a pas le choix. On devrait parler de ses rossolis plutôt que de ses droséras puisque le nom commun existe, lui - vous remarquerez qu'ici il ne s'agit plus du nom latin (sans accent) mais du nom intégré dans le français, un terme de jardinier et non plus de botaniste ;-).

Puisque vous avez tenu le choc jusque là c'est que vous vous intéressez au sujet aussi vous êtes peut-être étonné de voir partout dans ce site parler presque toujours des Dionées avec une majuscule. La raison est toute simple : en Sciences-Naturelles on écrit toujours ainsi le nom d'une plante ou d'un animal lorsque l'on parle dans l'absolu. Autrement dit, on écrit "La Dionée est une plante carnivore" mais "Ma dionée est morte"... Ce genre d'info est utile à savoir si vous écrivez un rapport, mémoire, etc.
Voici un petit correctif au Code International de Nomenclature de 1999, extrait du bulletin de juillet 2006 de la Société Française de Systématique N° 36 p 13 :

«Une autre proposition, d’ordre orthographique, a quant à elle été acceptée et indique que tous les noms d'épithètes spécifiques et infraspécifiques, même s'ils dérivent d’un nom de personne, d'un nom de genre ou d’un nom vernaculaire, devraient s'écrire avec une minuscule initiale. Cette proposition supprime ainsi du Code l'incitation implicite à continuer d'utiliser une capitale initiale pour certaines épithètes. Par exemple, il conviendra donc désormais de ne plus utiliser « Epipactis Muelleri Godfery », mais bien Epipactis muelleri Godfery.
Enfin, toujours dans le cadre des propositions orthographiques, l’utilisation d’un espace typographique entre le signe de multiplication « * », indicateur de la nature hybride du taxon, et le nom ou l’épithète concernée est autorisée, tout comme la substitution de ce signe, s'il est indisponible, par la lettre minuscule « x », à condition qu'elle ne soit pas composée en italique.»
Décodons un peu "le truc" :
  • D. Slakii ne passe plus ! C'est D. slakii maintenant, sans majuscule, bref plus d'exception en hommage à un botaniste. Cela veut dire en effet "Drosera de Slakius" autrement dit "de Slack", le botaniste spécialisé dans les carnivores. Idem avec Sarracenia rubra alabamensis, qui veut dire "de l'Alabama", et plus Alabamensis. Tout ça en italique évidemment...(J'avoue ne pas comprendre pourquoi la forme latine de "Slack" serait "slakius" plutôt que "slakus", le premier donnant effectivement "slakii" alors que le deuxième donnerait "slaki" au génitif, c'est-à-dire le complément de nom. Donc l'écriture "slaki" au lieu de "slakii" est fautive !)
  • Pour les hybrides, on peut toujours les écrire avec le signe de multiplication accolé, donc par exemple S. *readii, mais aussi maintenant avec un espace, comme S. * readii, et aussi avec la lettre "x" à la place MAIS elle ne doit pas être en italique ! Donc c'est bon pour S. x readii etS. xreadii (la lettre "x" n'est pas en italique, le reste oui !).
Pff...

Cela peut sembler prise de tête alors qu'en fait c'est surtout long à décrire. Tout cela est indispensable justement pour éviter les problèmes, j'espère vous en convaincre avec les exemples suivants :
  • Si vous écrivez Mimosa (nom scientifique en exergue) je sais immédiatement qu'il ne s'agit pas du mimosa, cet arbre bien connu à fleurs jaunes appelé aussi "robinier" qui n'a aucun rapport avec le genre Mimosa. La remarque serait la même avec Acacia (qui ne correspond pas à notre acacia habituel) et Geranium qui n'est pas celui de votre jardinière dont le vrai nom de genre est Pelargonium...
  • Si vous écrivez Sarracenia flava maxima, il s'agit de la variété sauvage, différente de Sarracenia flava 'Maxima', qui est une variété horticole de grande taille, sélectionnée parmi des hybrides de S. flava rugelii et S. flava forme type ! Le premier est tout vert alors que le second est une grande plante très marquée de rouge en particulier au niveau de l'attache. A mon sens, l'usage de ce nom pose un problème car le Code International de Nomenclature précise que l'on a le droit d'utiliser une variété sauvage comme un cultivar en lui appliquant la règle correspondante, c'est-à-dire justement Sarracenia flava 'Maxima' ! Ce clone risque donc d'être renommé un jour...
Vous imaginez immédiatement les conséquences ! Les vraies prises de têtes arrivent quand on ne respecte pas les conventions... Cherchez donc des photos de Sarracenia maxima vous verrez le souk !
Bon, là je crois vraiment que c'est exhaustif et même abusif ;-). Bah, je suis sûr que vous avez appris pleins de trucs ;-)).

Conclusion perso : je pense que j'ai mal orthographié à plusieurs reprises les espèces que j'ai évoquées dans ce blog lu dans le monde entier par des milliards de personnes et je me culpabilise.

STADE ROUGE-ORANGÉ POUR LE SIMPLISTE ET PERLETTE NOIRE POUR LE COMPLIQUÉ.

Dobaï, dobaï, plus que l'autre moitié et tu seras totalement rouge ma pt'ite Gregory Altaï !
Son rouge est magnifique, non ?
Photo prise le mercredi 7 octobre 2015.

Hier, un vent automnal a fait tomber le plateau démonté d'une table de bistrot, qui dans sa chute, a estropié Le Feuillu d'une branche entière en excellente santé. Elle est désormais totalement morte : j'aurais voulu apprendre à greffer rapidement une branche, hélas je ne sais pas. Si je n'avais pas mis ce plateau à cet endroit, cela ne serait pas arrivé.
Un malheur ne venant jamais seul, en remettant le Simpliste à l'extérieur, j'ai estropié son voisin, le Compliqué d'une branche également en excellente santé car ils s'étaient tous deux accrochés.
J'en pleurerais : ce n'est pas la faute du vent mais de la mienne !

Si seulement ces amputations avaient pu se faire sur des branches déjà mourantes ! L'absurdité de la vie se retrouve même jusqu'à mes tomates : tandis que j'ai un milliard de branches agonisantes dont je déplore l'état quotidiennement et que je suis obligée d'enlever à contre-cœur, seules celles qui étaient en excellente santé meurent d'un coup en l'espace de dix minutes, accidentellement et par ma faute.
Les effeuillements sont en effet longs et quotidiens depuis le début du mois d'octobre. 
En outre, hormis le Fleuri (le Poire jaune) et le Simpliste, plus aucun de mes pieds de tomates ne sent la tomate depuis fin septembre : cela me rend infiniment triste. Fini les effluves suaves et enivrantes de tomate sur mon balcon...

Et même si le Fleuri sent encore bon, ses poires jaunes ne mûrissent pas d'un iota : je ne sais pas pourquoi. Je n'ai donc pas pris de photo. En fait, plus rien ne mûrit. Sauf la perlette minuscule du Compliqué qui ne deviendra jamais une tomate tant elle pousse à la vitesse de la lumière (c'est sarcastique) ce qui est incompréhensible car elle reçoit la sève en premier :

Black Pearl beauty : la perlette noire du Compliqué est une Indigo Blue berries. 
À gauche, le rafistolage de la branche que j'ai estropiée sans faire exprès :
Sopalin, cordelette, raphia, fils de sachets de thé, ciboulette morte,
j'ai utilisé tout ce que j'avais à portée de main.

Afin de ne pas me faire trop de mal, j'ai volontairement augmenté la lumière de la photo : 
la réalité est beaucoup plus terne et triste.
C'est le syndrome de Don Quichotte qui entretient le déni de réalité.
Franchement, en comparaison de l'arbre de la rue en bas à gauche dont les feuilles sont visiblement ROUSSES, vous ne trouvez pas que mes plants de tomates sont bien verts ? Ah, ah.
C'est le Feuillu qui a perdu le plus de feuilles (logique), le Simpliste a tout le bas du pied qui dépérit,
le Fleuri a les feuilles qui brunissent et le Compliqué a des feuilles qui jaunissent.
J'accuse LE FROID AUTOMNAL de faire mourir mes plantes. Je porte plainte. 

dimanche 4 octobre 2015

REINE-CLAUDE EN PLEINE MUE ET MOI QUI AVAIS CRU QU'ELLE S'ÉTAIT PENDUE...DIMANCHE 4 OCTOBRE 2015.

Quelle ne fut pas ma stupéfaction lorsque j'ai découvert Reine-Claude pendre de façon morbide. 
Comme ça :

J'avais bien pensé à une mue, le souci c'est que je la voyais inerte et sans vie, flotter au gré du vent...


Ne me résignant pas à la voir mourir, j'ai fait des recherches sur internet sur la mue des épeires diadèmes et là, gros soulagement : http://richardunord6.skynetblogs.be/tag/araneus+diadematus

Pendant le temps des recherches, Reine-Claude avait effectivement bougé en se repliant sur elle-même :

L'ancien squelette en haut s'appelle l'exuvie.
Et le truc transparent qui pend à l'ancien squelette, c'était là où se trouvait sa tête.
Un véritable alien cette petite Reine-Claude...


You see what I mean ? J'aurais dû appeler Reine-Claude, Sigourney
mais lorsque je l'ai trouvée, elle n'était encore qu'une fillette,
pas encore monstrueuse. LOL.

Un coup de patte à gauche...

Un coup de patte à droite...

Reine-Claude n'a cessé de tournoyer sur elle-même.
J'ai raté malheureusement la fin de sa mue parce qu'il était 13 heures et que je voulais tenter ma chance d'avoir de la pâte feuilletée pur beurre à Franprix pour faire une tarte Tatin. Hélas il était déjà trop tard car ils ont bien fermé à 13 heures aujourd'hui. Quelle frustration !


"Comme tous les arthropodes, les araignées possèdent un squelette externe rigide, la cuticule. Pour grandir, elles sont obligées de changer cette enveloppe, par mues successives, au cours de leur vie. (...)
L'épeire diadème, araignée commune de nos jardins, arrive à l'âge adulte en sept mues. (...)
Une fois adulte, les araignées ne muent plus, sauf les plus grosses mygales tropicales qui effectuent des mues post-adultes. (...)
Après avoir atteint le stade adulte, mâles et femelles se reproduisent."

==> Je me demande combien de mues Reine-Claude a-t-elle déjà effectuées sans que je la voie ???
==> Voilà pourquoi Reine-Claude ne tissait plus sa toile et ne mangeait plus, elle se préparait à muer !

Le mythe d'Arachné l'araignée explique tout ! Tout est de la faute de la jalousie d'Athéna !!!
La vidéo ne dure que 2 minutes et quelques : https://pages.rts.ch/couleur3/programmes/la-grosse-mytho/5890136-arachne-l-araignee.html

Hypothèse plus approfondie :
"de Gilles BILLARD
Je te confirme.
Pour avoir élevé pendant des 10aines d'années des "grosses araignées" c'est du grand classique.
L'explication pourrait-être la suivante: pour muer, il faut un peu de place pour que le nouvel exosquelette se forme et que le liquide interstitiel entre la nouvelle carapace et l'ancienne puisse s'infiltrer afin de favoriser l'extraction hors de l'exuvie. Le seul moyen est un régime amaigrissant."

Sourcehttp://www.lenaturaliste.net/forum/viewtopic.php?style=8&f=221&t=12407

Conclusion : Reine-Claude ne déprimait pas : elle se préparait à évoluer, à changer, à grandir. 

Post-note : n'empêche que ça fait deux jours qu'elle a fait sa mue et elle ne tisse toujours pas sa toile...

samedi 3 octobre 2015

LE SIMPLISTE : STADE ORANGÉ POUR L'UNE DES DEUX TOMATES (L'AÎNÉE).

Le Simpliste dépérit à vue d'œil, sa deuxième tomate verte est devenue aussi malade que la première (derrière), tout va mal. Néanmoins, l'aînée est passée au stade orangé depuis le samedi 3 octobre.

Stade orangé pour ma première Gregory Altaï.
J'ai pris la photo le lendemain.

vendredi 2 octobre 2015

LE FEUILLU : LA STARLETTE DÉCHUE PRÊTE À ÊTRE DÉGUSTÉE DEPUIS HIER...

Tandis que j'effeuillais sa plante mère dite Le Feuillu, la Starlette est tombée à terre à cause d'un de mes frôlements : bref, elle était prête à être mangée depuis hier, le jeudi 30 septembre 2015. Même pas eu le temps de la prendre en photo au stade rouge-rouge. 
Maintenant qu'elle est à son stade final, je suis à peu près sûre qu'il s'agissait contre toute attente d'une Miel du Mexique et non d'une Gardener's delight. Comment le sais-je ? À cause de la taille de sa tomate : une Miel du Mexique pèse entre 15 et 20 grammes (très petit fruit) contre 20 à 30 grammes pour une Gardener's delight. Par ailleurs, les fruits d'une Miel du Mexique auraient la particularité de naître d'un vert très pâle (cas des fruits du Feuillu). C'est la cinquième tomate cerise de ma production globale (lol). Les quatre premières étant toutes issues de Clochettes, d'une espèce non identifiée.

 La Starlette, profil gauche. N'est-elle est pas trop mimi ?

 La Starlette, profil droit, sans le bout de la petite queue à son derrière.

 La Starlette, avec le bout de la petite queue à son derrière.

La Starlette d'en haut. 

Verdict du dimanche 4 octobre matin : dé-li-cieuse !!! Sucrée, merveilleuse.