Dobaï, dobaï, plus que l'autre moitié et tu seras totalement rouge ma pt'ite Gregory Altaï !
Son rouge est magnifique, non ?
Photo prise le mercredi 7 octobre 2015.
Hier, un vent automnal a fait tomber le plateau démonté d'une table de bistrot, qui dans sa chute, a estropié Le Feuillu d'une branche entière en excellente santé. Elle est désormais totalement morte : j'aurais voulu apprendre à greffer rapidement une branche, hélas je ne sais pas. Si je n'avais pas mis ce plateau à cet endroit, cela ne serait pas arrivé.
Un malheur ne venant jamais seul, en remettant le Simpliste à l'extérieur, j'ai estropié son voisin, le Compliqué d'une branche également en excellente santé car ils s'étaient tous deux accrochés.
J'en pleurerais : ce n'est pas la faute du vent mais de la mienne !
Si seulement ces amputations avaient pu se faire sur des branches déjà mourantes ! L'absurdité de la vie se retrouve même jusqu'à mes tomates : tandis que j'ai un milliard de branches agonisantes dont je déplore l'état quotidiennement et que je suis obligée d'enlever à contre-cœur, seules celles qui étaient en excellente santé meurent d'un coup en l'espace de dix minutes, accidentellement et par ma faute.
Les effeuillements sont en effet longs et quotidiens depuis le début du mois d'octobre.
En outre, hormis le Fleuri (le Poire jaune) et le Simpliste, plus aucun de mes pieds de tomates ne sent la tomate depuis fin septembre : cela me rend infiniment triste. Fini les effluves suaves et enivrantes de tomate sur mon balcon...
Et même si le Fleuri sent encore bon, ses poires jaunes ne mûrissent pas d'un iota : je ne sais pas pourquoi. Je n'ai donc pas pris de photo. En fait, plus rien ne mûrit. Sauf la perlette minuscule du Compliqué qui ne deviendra jamais une tomate tant elle pousse à la vitesse de la lumière (c'est sarcastique) ce qui est incompréhensible car elle reçoit la sève en premier :
Black Pearl beauty : la perlette noire du Compliqué est une Indigo Blue berries.
À gauche, le rafistolage de la branche que j'ai estropiée sans faire exprès :
Sopalin, cordelette, raphia, fils de sachets de thé, ciboulette morte,
j'ai utilisé tout ce que j'avais à portée de main.
Afin de ne pas me faire trop de mal, j'ai volontairement augmenté la lumière de la photo :
la réalité est beaucoup plus terne et triste.
C'est le syndrome de Don Quichotte qui entretient le déni de réalité.
Franchement, en comparaison de l'arbre de la rue en bas à gauche dont les feuilles sont visiblement ROUSSES, vous ne trouvez pas que mes plants de tomates sont bien verts ? Ah, ah.
C'est le Feuillu qui a perdu le plus de feuilles (logique), le Simpliste a tout le bas du pied qui dépérit,
le Fleuri a les feuilles qui brunissent et le Compliqué a des feuilles qui jaunissent.
J'accuse LE FROID AUTOMNAL de faire mourir mes plantes. Je porte plainte.