dimanche 19 juin 2016

DIMANCHE 19 JUIN 2016 : UNE MIEL DU MEXIQUE EN FLEURS, SIXIÈME MISE EN POT.

J'ai totalement manqué de rigueur cette année et je ne sais pas quelles sont les six espèces qu'il y a sur mon balcon. Je sais juste que le plus gros pot est une Grégory Altaï, dans la boîte de conserve, une Gardener's delight et que j'ai deux Miel du Mexique.

ERREUR DE MERDE :
J'ai utilisé un pot neuf et propre pour la dernière qui est une Miel du Mexique (graine du sachet de l'an dernier) au lieu de le réserver pour une Kokopelli bleue : j'ai deux pieds de tomate cerise bleus et ceux-là, je les veux absolument car je n'ai pas réussi à les faire pousser l'an dernier. 
Il ne me reste qu'un pot noir et il est sale, sans doute plein de bactéries, il faut absolument que je trouve un moyen de le désinfecter sans craindre de tuer la plante, je ne sais pas encore comment.
J'aurais aimé mettre les deux bleues dans des pots corrects : je pourrais échanger deux pots propres contre un sale et une boîte de conserve.
Il se trouve que la prochaine à fleurir est une Kokopelli qui n'est pas bleue et que les bleues sont encore trop petites pour être repiquées.

BILAN :
- 1 Grégory Altaï.
- 2 Miel du Mexique.
- 1 Gardener's delight.
- 2 espèces de tomate cerise inconnues, j'espère 2 Kokopelli et non pas 1 Miel du Mexique encore et 1 Kokopelli...Une chose est sûre : la plus petite qui n'a pas encore fleuri est une Kokopelli.

J'ai 6 pieds repiqués et 13 non repiqués dont 3 destinés à être donnés :
- 1 GA pour Marie,
- 1 Miel du Mexique pour les parents de Yuri et
- 1 pied pas encore déterminé pour Vincent D ce qui m'en laissera 10.

16 pieds de tomate, c'est encore trop, il faudrait que j'en donne encore sachant que j'ai 5 pieds de piments à repiquer dans les boîtes de conserve ou alors j'en demande encore à la cantine...ce qui ferait des tomates cerise pour juillet et août, dans mes rêves...
Je peux en donner une à Imad par gratitude envers tous les verres qu'il nous offre à Sabine et moi.

Je n'ai aucune aubergine qui a poussé contrairement à ce que je croyais, c'était une morelle noire ("mauvaise herbe" avec des petites boules noires comestibles), un article passionnant à son sujet ici :
http://www.jfdumas.fr/La-morelle-noire-Solanum-nigrum_a138.html
Je n'ai pas encore identifié l'autre mauvaise herbe.

mercredi 15 juin 2016

TOMATOES GIFTS : JULIEN, MATHILDE, SABINE, MARIE, YURI, BÉRÉ, MAYA, PÉNÉ, VINCE.

- 1 Gregori Altaï avec bourgeons pour Julien, à l'occasion de son anniversaire, le 10 mai.

Photo prise le mardi 12 juillet 2016.

- 1 Miel du Mexique avec bourgeons pour Mathilde, à l'occasion de son poste à Nantes.
Photo prise le dimanche 19 juin 2016 par Grégoire.
C'est la plus en avance de tous mes plants de tomate dans la mesure où elle a trois fleurs
alors qu'elle n'est même pas repiquée. Chez moi, les deux plants
les plus en avance et bien plus grands, repiquées donc, n'ont que deux fleurs !!!
Incroyable nature, comme d'habitude.

- 2 Grégori Altaï avec bourgeons pour Sabine  (ce soir, le mercredi 15 juin 2016), à l'occasion du génocide de toutes ses plantes ou presque
1) à cause du chat Google,
2) parce que Yann n'a pas voulu mettre les bouteilles derrière la fenêtre pour des raisons esthétiques donc qu'elles n'ont pas poussé normalement,
3) parce que Sab n'a pas ouvert les bouchons au bout d'une semaine.
Un des deux pieds de tomate de Sabine le dimanche 3 juillet 2016.


Fleur fanée sur l'autre.


Mise en contexte dans le carré potager de Sabine à Cachan.

- 1 pour les parents de Yuri, cette dernière et ses sœurs, le mardi 28 juin 2016. Ce plant de tomate n'avait pas d'étiquette mais commençait à bourgeonner sans sa bouteille, j'espère de tout mon cœur que c'était 1 Grégori Altaï. Au pire, une Miel du Mexique. Yuri était très contente et l'a planté dans leur jardin, elle a ensuite ajouté un tuteur lorsque je lui ai dit qu'il fallait en mettre un. La plante est toujours vivante au 11 juillet mais n'a pas fleuri : c'est très bizarre.

-1 Grégori Altaï pour Marie (il m'en reste une qui bourgeonne justement), pour son anni, le 29 juin. Non parce qu'une collègue lui a offert un bouquet de fleurs et qu'elle n' a plus de panier vélo. Donc je la lui apporterai en personne à Bagnolet, je ne sais pas encore quand.
Post-note du samedi 9 juillet 2016 : mon cadeau végétal allait très mal, gros coup de chaud, ses feuilles totalement tristes. Je l'ai plantée moi-même dans le jardin de Marie, avec pour tuteur naturel un pied de rosier, rose. Marie l'a appelée "Ketchup", j'ai insisté pour le "a" de la fin. J'espère donc que Ketchupita s'en sortira. 

J'ai donné le lundi 11 juillet à 18h50 deux pieds de tomate à Maya : une grande Gardener's delight en souffrance et un pied moyen Kokopelli sans fleurs. Maya les a emportés sur son vélo depuis la sortie rue Lobau, métro Hôtel de ville.

Le même jour, à 23 heures 2 pieds de tomates supplémentaires à Pénélope, ma voisine du 6ème étage qui a l'extrême gentillesse de s'occuper de mes clefs et des mes hôtes Airbnb quand je ne suis pas là.

Le lundi 13 juillet, j'en ai offert une à Vincent D., que j'ai baptisée Andromède mais j'espère qu'il va changer le nom et qui sera plantée normalement à l'Île aux Moines, en Bretagne.

J'avais 7 Grégori Altaï :
- 1 pour moi, dans le grand pot sur mon balcon.
- 1 pour Julien, rempoté chez lui sur sa terrasse.
- 2 pour Sabine, enterrés dans son jardin.
- 1 pour Marie, enterré dans son jardin.
= 5 Grégori Altaï.
Il devrait m'en rester deux ou au moins une sauf que je ne les vois pas : perte d'étiquette ? Bizarre, bizarre...J'espère que celle que j'ai donnée à Yuri (sans étiquette fiable) en était bien une.

J'avais 4 Miel du Mexique :
- 2 pour moi, dont 1 plantée par erreur (elle avait fleuri, j'aurais dû la donner).
- 1 pour Mathilde.
- 1 pour Bérénice.

APPARITION D'"ESPOIR" DANS MA VIE LE MERCREDI 15 JUIN 2016.

Sur le chemin entre le restaurant le Grenier de Notre-Dame, situé au 18 rue de la Bûcherie, dans le cinquième arrondissement et un bar du Quartier latin pour prendre un verre avec Imad et Sabine, j'ai trouvé cette plante dans une POUBELLE.

"Espoir" : une plante verte, sans fleurs, tordue et trouvée dans une poubelle du Quartier latin, 
le mercredi 15 juin 2016.

Cette plante a suscité l'intérêt de six personnes au total ce soir. 

Tout d'abord, le mien, celui de Sabine et d'Imad.
Je l'ai trouvée belle, je l'ai touchée pour vérifier qu'elle était vraie et je suis restée plantée devant la poubelle. Sabine dit que Christophe lui a offert la même mais elle ne se souvient plus du nom de l'espèce. Imad remarque que même le pot est joli, ce que j'ai vu aussi. Je la veux mais elle est encombrante. Sabine propose de prendre mon sac de pieds de tomates (qui lui étaient destinés) afin que je puisse la prendre, j'accepte. Remarquons au passage que c'est la deuxième fois que je repère quelque chose de beau dans la rue en présence d'Imad et Sabine à la sortie d'un restaurant, la première chose étant le canapé en simili cuir où je suis assise en ce moment-même (qu'Imad a porté à bout de bras de la rue des Envierges jusqu'à chez moi avec l'aide symbolique de Sabine et moi à l'arrière), trouvé en sortant du restaurant O'Belleville, aujourd'hui remplacé par un autre, le Montcœur Belleville.

Après, celui du serveur du bar qui l'a trouvée également jolie et m'a demandé si je ne pouvais pas la laisser au bar. Il a insisté. Si, si, c'est vrai. Lui non plus n'en revenait pas qu'elle avait pu être jetée à la poubelle.

Ensuite, sur le quai du métro station Hôtel de Ville, ligne 11, celui de ma voisine de chaise, une femme très belle et parlant dans une langue étrangère qui m'a fait comprendre que j'avais plié une feuille dans le pot en la tripotant. Elle m'a fait la remarque aussitôt après que la plante était jolie. Je ne me rappelle plus exactement des termes qu'elle a utilisés en anglais. Elle n'a pas dit "beautiful", elle n'a pas dit "pretty", elle a sans doute dit "nice". "Very nice".

Puis une autre femme est arrivée et m'a dit qu'elle était "très belle", allant même jusqu'à s'agenouiller à la hauteur de plante que j'avais déposée sur le sol. Nous avons échangé environ cinq minutes sur cette plante. Elle m'a dit que c'était la première fois qu'elle voyait une plante originale en forme d'A.D.N. (je ne l'avais pas remarqué moi-même or je suis allée voir une pièce au théâtre de la Colline pas plus tard que samedi dernier, dont c'est précisément le titre : A.D.N.). Je lui ai fait part de mon hypothèse selon laquelle elle avait été peut-être jetée à la poubelle à cause d'une séparation de couple. La femme, très réceptive à cette hypothèse, m'a répondu que cette plante était sans aucun doute "chargée d'histoire". Ça doit être une prof de Lettres elle aussi...ou une plasticienne. Je sais par ailleurs que sa mère avait une orchidée dont les racines aériennes se nourrissaient de l'air ambiant. Elle a ajouté que j'aurais la surprise de la couleur des fleurs. Je n'ai pas eu le temps non plus d'y songer avant elle, je lui ai répondu que je me préoccupais plutôt de sa survie, ce qui l'a fait sourire. À l'arrivée du train, elle m'a souhaité une très bonne soirée comme si cette plante lui avait apporté un instant de bonheur, aussi éphémère soit-il.

Les femmes de mon âge sont souvent accompagnées d'un bébé ou d'enfants en bas âge et on s'extasie sur leur bébé, sur leurs enfants. De façon plus générale, on s'extasie publiquement devant un chien (Luna , le chien de Julien par exemple) ou un chat. Moi je me promène avec une plante verte, à minuit, à Paris, et on s'extasie sur ma plante verte. Voilà. Cette anecdote insignifiante me ressemble bien.

Cette plante a un aura spécial, c'est évident : même nue, sans fleurs, elle a quelque chose, elle a du charme, elle n'est pas ordinaire et elle a une histoire avec ses tiges martyrisées par un fil de fer. L'Iphone 4 ne lui rend absolument pas hommage avec son nombre de pixels réduit mais j'ai déjà pu la prendre en photo, c'est déjà ça. J'ai décidé de l'appeler sobrement et inesthétiquement "Espoir". J'ai hésité avec "Espérance", mais ça faisait trop pessimiste. L'espoir donc de ne plus me promener avec une plante verte, à minuit, à Paris, d'en parler avec des inconnus et d'écrire à son sujet comme s'il s'agissait d'une personne. L'espoir que cette anecdote insignifiante ne me ressemble plus.